Project Nightmares Case 36: Henrietta Kedward Lorsque Inception rencontre Insidious !
Et un nouveau jeu d'horreur dans ma besace ! C'est la roulette russe avec ce genre de titres. Parfois, on tombe sur des jeux très réussis et très flippants, et parfois... Sur des trucs moisis qui donnent envie de mourir. Project Nightmares Case 36: Henrietta Kedward tente le coup avec une approche originale dans son scénario. Est-ce que j'ai flippé sur mon canapé ?
Project Nightmares désigne un groupe de scientifiques qui se sont consacrés à l'étude du paranormal. Les moyens d'analyse habituels s'étant révélés trop limités pour correctement étudier la nature des phénomènes supranaturels, ils en ont inventé un nouveau. Ce dispositif permet d'entraîner un patient doué de télépathie dans un état de rêve et de connecter son esprit à un objet maudit, pour ainsi enquêter sur son histoire et mettre un terme au mal qu'il incarne. Vous êtes l'un de ces patients. C'est ce concept qui m'a fait penser à Inception qui rencontre Insidious. Deux bons films dans leur genre d'ailleurs.
Project Nightmares Case 36: Henrietta Kedward est le premier épisode d'une longue série si tout va bien pour les développeurs. Dans cet opus, on va enquêter sur l'affaire Henrietta Kedward. On va devoir entrer en contact avec cette vieille femme diabolique à travers un affreux jouet au sombre passé. Bien entendu, on va vite débarquer dans un univers torturé où chaque couloir est un jumpscare potentiel. Un détail a son importance : chaque cauchemar est unique car le jeu génère les éléments et objets de manière procédurale. Oubliez votre mémoire, cela ne sert à rien de connaitre l'emplacement des objets car si on meurt, on va devoir fouiller à nouveau.
Ce titre propose un mélange d’exploration et de survie. Il va falloir le plus souvent être discret tout en fouillant les tiroirs. D'autres endroits nous demanderont de courir afin d'éviter de se faire choper par un monstre qui guette. En tout cas, ce qui est sûr, c'est que les lieux seront sombres. Il va falloir trouver des bougies si on veut survivre. C'est souvent notre seule source de lumière et sans bougie, c'est le stress assuré pour notre personnage. Il est plutôt facile de trouver des bougies, mais quand on n'en a plus en stock, on commence à stresser. Bien entendu, le but du jeu ne se résume pas à ramasser ou allumer des bougies. Il y a des objectifs principaux et secondaires. Il faudra parfois trouver des photos cachées dans le niveau, ou encore un objet particulier pour résoudre une énigme. Lors de certaines phases où l'on doit éviter un ennemi, il est possible de balancer du sel pour gagner un peu de temps. Mais il faudra trouver du sel avant... Globalement, on est dans un walking simulator horrifique assez classique niveau gameplay, d'autant plus avec la vue subjective !
L'ambiance de Project Nightmares Case 36: Henrietta Kedward est vraiment réussie. C'est glauque, malaisant par moment, et plutôt flippant. Cela m'a rappelé le jeu Visage par moment. Vu mon attachement pour ce titre, on peut dire que c'est un compliment. Techniquement parlant, c'est très correct pour un jeu développé par une petite équipe. Ils ont été assez malins pour cacher la faiblesse des textures avec un grain graphique qui fonctionne très bien dans le contexte du titre. Il y a beaucoup de jumpscare : objets qui volent dans notre tronche, tête qui passe faire coucou, cris dans les couloirs, etc. Cela fonctionne bien, on n'est jamais vraiment tranquille quand on joue, surtout si on vient à manquer de bougies. La bande son est une réussite d'ailleurs avec des bruitages ambiants qui mettent justement... Bien dans l'ambiance !
Project Nightmares Case 36: Henrietta Kedward est un titre d'horreur plutôt sympa, même si l'expérience ne sera pas sympa pour tout le monde, car oui, ce titre peut être stressant et flippant pour beaucoup de joueurs. L'histoire est plutôt bien écrite, le gameplay tient la route et techniquement, malgré les faiblesses du moteur de jeu, cela reste très correct. A noter dans votre liste des petits jeux à faire pour une nuit d'épouvante.