Roar of Revenge Vous aimez les hommes en slip qui hurlent ?
Quand j'ai vu les premières images de Roar of Revenge, j'ai pensé, l'espace d'un instant à Conan sur NES ! Un jeu de plateformes en pixels assez rude mais auquel j'avais pris un plaisir presque coupable. Ratalaika veut donc jouer sur la corde sensible et me vendre du rêve comme si j'étais ce gamin qui allait devoir économiser 450 francs pour mettre la main sur un jeu !
Dans Roar of Revenge, vous avez un royaume à sauver du terrible Leomhann ! En tant que dernier survivant en état de se battre (l'autre survivant étant un vieux qui vous confie la tâche de sauver le monde), votre nom est Keel et vous allez vous mettre en quête des reliques permettant de battre le méchant. La première relique étant... les bottes pour sauter !
On ne peut pas retirer à Roar of Revenge un certain sens de l'ironie et c'est un bon moyen d'apprendre les mécaniques du jeu. Le premier "boss" ne va même pas essayer de vous arrêter. Le ton est sympa et ce côté héros teinté d'un second degré discret est bienvenu.
Cela permet de mieux encaisser un jeu en pixels tout ce qu'il y a de plus pixelisé avec en prime deux grosses bandes noires sur les côtés ! Cela ne vend pas trop du rêve et on a donc un jeu qui ne se détache pas du lot des 1001 jeux en pixels qui débarquent.
Pour la jouabilité, c'est de la plateforme et après le premier niveau sans saut, vous voilà dans un jeu au format plus classique. Malgré quelques niveaux surprises, on s'attache surtout à sauter un peu partout et à s'appliquer car le nombre de morts subites donnera lieu à des fins différentes. Rien de méga incroyable mais ça motive un peu car pour le reste, Roar of Revenge est classique. Inertie des sauts à prendre en main, ennemis qui poppent parfois sur vous et/ou qui reviennent en boucle. Le jeu veut vous mettre à l'épreuve et même si ce n'est pas nickel, c'est plutôt cohérent et mine de rien, cela participe au côté old school.
Roar of Revenge, malgré ses petits défauts, est un jeu que l'on appréciera pour son second degré mâtiné de souffle épique, sa grosse épée et ses sauts étranges qui pourtant ne manquent pas leur cible au final. Comme quoi, la vie en slip, ça donne bien envie de rugir !
