RoboPhobik Un jeu plein de tik, sans robotnik en spoutnik ?
RoboPhobik est un jeu… où il y a des robots qui vont vouloir me faire peur… Ou bien, c'est un hommage au personnage de Will Smith dans I Robot qui n'aimait pas trop les robots… Ou bien… Bon, ok, je commence à jouer.
Vous êtes Julia et votre job est de réussir où tous les autres ont échoué : libérer les scientifiques détenus par une Pal 9000, une IA devenue folle et qu'il faut arrêter à tout prix. Au passage, Pal peut générer des robots tueurs parce que bon… Il doit bien se défendre. Il y a une petite histoire avec des scénettes toutes mimi même s'il faut avouer que les mecs ont des regards de pervers dans ce jeu.
Alors… Certes, Julia et Nancy, sa boss, sont toutes mignonnes mais il faut garder à l'esprit que visuellement, elle ressemble à des Mii ! des Mii mimis ? Oui et c'est tout l'esthétique du jeu qui est comme ça. Tout est en mode kawaii 3D : personnages, ennemis, décors. RoboPhobik a donc son petit truc et c'est plutôt agréable et bon enfant.
La jouabilité tiendra dans votre habileté à vous frayer un passage avec votre flingue. Julia, apprenti Lara Croft du futur, dézingue les robots qui réapparaissent après un certain délai. A vous de déboiter ce qu'il faut pour passer car au final, ils vont revenir sans arrêt. Les niveaux sont comme des mini casse-têtes à coup de flingues où il faut trouver le moyen de survivre et garder la tête froide pour ne pas courir comme un poulet sans tête.
Ainsi, malgré sa simplicité, RoboPhobik a une identité propre et un style de jeu qui est plutôt rigolo. Ce n'est pas transcendant mais quelque part, dans son genre, il fait juste ce qu'il faut où il faut. C'est un peu comme à l'école quand vous aviez 12. Vous avez juste bosser pour ne pas plomber votre moyenne mais vous n'aviez pas fait trop d'effort car il y avait votre film préféré ce soir là.