Rocket League Riggs est un fan de foot, il joue d'ailleurs à FIFA ou Football Manager entre deux tests. Riggs est un fan de jeux de voitures arcades, et peut jouer 30 heures à NFS en gueulant que c'est génial. Rocket League est un jeu de foot en voitures. Riggs est content !
Il est vrai que mixer le concept du foot et de la bagnole, cela ne date pas d'hier, je me souviens encore de mes longues sessions entre potes sur Street Racer avec le multitap de la Super Nintendo. Bref, c'est un concept qui a toujours sa place, surtout si c'est bien fait. Rocket League a cartonné sur PC et PS4 l'année dernière, et il arrive donc sur le tard sur Xbox One, pour tenter de se faire pardonner.
Parlons tout d'abord des choses qui fâchent sur ce portage, il y en a peu je vous rassure. Tout d'abord, et qu'on me dise pas que c'est une question de puissance vu le titre, mais sur Xbox One on a un peu d'aliasing, un peu de ralentissements, bref, c'est moins joli et fluide que sur PC et PS4. Je suis sûr que si les développeurs s'étaient un peu sortis les doigts du... capot moteur, on aurait pu avoir aussi bien. Autre chose qui gêne et qui peut étonner, c'est l'impossibilité de jouer contre les joueurs PC, alors que sur PS4 c'est possible. C'est dommage, on perd forcément au niveau de la communauté.
Cette version Xbox One de Rocket League est sinon en tout point identique avec ses grandes sœurs. En bonus, nous aurons deux véhicules à la sauce Xbox à débloquer au fil de notre progression : l’Armadillo de Gears of War et le Warthog de Halo. Ahhh Gears of War... Bref je m'écarte du sujet.
On retrouve donc les modes entrainement, match d'exhibition, saison et bien entendu multi. L'entrainement est utile pour apprendre à dompter les mécaniques de gameplay, les modes match d'exhibition et saison ne sont là que pour jouer quand on n'a plus internet, car jouer en solo n'a que très peu d’intérêt. En effet, on peut marquer un but facilement à chaque engagement ou presque contre les bots... Bref, Rocket League est un jeu muti point barre.
Que ce soit en 1vs1, 2vs2, 3vs3 ou 4vs4, le fun est là, surtout si on joue avec des potes. Le niveau en ligne est assez relevé et il faudra apprendre tous les meilleurs coups bas pour remporter la partie. Le gameplay tient bien la route, on s'amuse franchement à foutre des coups de turbo dans le ballon pour tenter des frappes de loin. On peut rouler sur les murs pour prendre à défaut ses adversaires, et on peut enfin faire des sauvetages de malade sur la ligne. Du fun et puis c'est tout !
Rocket League est un jeu à avoir sur sa console pour lancer une session à tout moment. On n'y jouera jamais pendant des heures d'affilées à moins de devenir fou, mais il nous détendra entre deux parties d'un jeu plus sérieux. On peut regretter un portage un peu fainéant et un manque d'intérêt en solo, mais sinon pour le reste, c'est du tout bon !