Rugby 18 Un jeu de rugby, c'est toujours bien pour les fans ? Oui et non... Faute de grives...
Mon chien a mangé ma critique ! C’est peu ou proue ce que j’ai dit au rédac’chef lorsqu’il m’a demandé pourquoi ma critique de Rugby 18 n’était pas encore là. Un bug et paf ! Ce que j’écrivais à sauter et a sombré dans les limbes. Le truc que j’adore. D’une façon différente, j’adore le rugby et je suis content de voir que cette année, Big Ben Interactive renouvelle l’expérience. J’étais resté sur leur opus Rugby 15 où comment courir comme Benny Hill dans un jeu avec peu de moyen. Cette année, j’espère que l’essai sera transformé (le jeu de mot facile de tout jeu de rugby).
Si les menus sont meilleurs, difficile de dire qu’ils sont fondamentalement incroyables. Optimisé par un esprit torturé, il n’y a rien de très instinctif dans ce jeu. Bref, outre le match immédiat, je note deux gros menus : le menu pour créer mon équipe de rêve en intégrant les joueurs dont je rêve moyennant de la monnaie virtuelle. Cette monnaie est moins abusée que chez 2K mais le mode de jeu est beaucoup moins bandant qu’un Ultimate Team de chez Madden ou Fifa. Grosse déception pour le mode Carrière qui permet de manager vite fait son équipe et basta. Pas de mode pour créer son avatar et lui faire gravir les échelons mondiaux du rugby.
Et c’est le genre de problème de l’ensemble du jeu. De bonnes intentions mais qui ne concluent pas. Les graphismes sont beaux de loin mais loin d’être beaux et on se console avec le fait que les licences officielles sont présentes et que les commentaires sont de la partie. En français, ces derniers sont entre la narcolepsie et un épisode de Derrick. En anglais, c’est meilleur mais de là à me taper le cul par terre…
Est-ce que l’on s’amuse ? Le jeu fait la bêtise de Rugby Challenge 3 : les gâchettes pour passer ! Mais il reste plus agréable et compréhensible. De plus, on ressent la masse des joueurs ou les chocs. Le bouton sprint est limité et il faudra jongler entre une brève accélération ou se protéger sa balle et être plus solide. Une fois cette mécanique comprise (pas tellement grâce au jeu), on prend du plaisir à avancer sa balle, à construire. Nos gus ont un temps de latence en passe qui fait qu’il faut anticiper, préparer son action mais sans jamais être trop incohérent. Je suis plus dubitatif en défense où si l’on appuie pas sur tacle, on est presque transparent. De même, certains tacles litigieux seront ignorés par l’arbitre.
Rugby 18 est un jeu qui peut procurer quelques bonnes sensations mais qui est retenu par sa technique et ses limites.
