Secret Agent : Cold War Espionage 2023

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Secret Agent : Cold War Espionage

Secret Agent: Cold War Espionage - L'espion qui roulait du cul

James Bond est de retour, en version low poly et en marchant comme un mec qui sort de soirée un peu trop arrosée.

Secret Agent: Cold War Espionage veut nous mettre dans la peau d'un espion. En lançant le jeu, on ne peut s'empêcher de penser à un mix entre Goldeneye sur Nintendo 64 et Syphon Filter sur Playstation. Des titres qui ont marqués leur époque. Mais, en 2023, ce n'est pas évident pour un petit espion en low poly de faire son trou !

A la cuillère, pas au shaker... Euh, je m'avance un peu trop là

Le scénario se veut délirant. En tant qu'agent top secret, vous vous embarquerez dans des mini-missions palpitantes pour arrêter le plan de domination mondiale d'un génie du mal ! On va suivre une aventure inspirée de l'époque rétro, qui prend pour cadre le monde clinquant et dangereux de 1969 et qui nous transportera à l'apogée de la guerre froide. Les mots clés pour réussir cette mission : infiltration et roulage de cul !

Vu ! Et puis, pas vu !

Secret Agent : Cold War Espionage propose sept missions dans des lieux exotiques du monde entier. Le fait de se balader dans des lieux tels que la Russie, Paris ou encore Rome, cela devrait être passionnant, mais les problèmes de gameplay gâchent un peu le délire. Les déplacements du personnage sont imprécis et instables, donnant l'impression qu'il est constamment en état d'ébriété. Cela m'a donné l'impression de jouer à Human Fall Flat en version James Bond. Les phases de tir souffrent également de cette imprécision, ce qui rend les combats frustrants et n'arrangent rien à nos affaires.

Tout sur le rouge !

Le jeu essaie d'apporter un aspect d'infiltration en permettant aux joueurs de se baisser pour éviter d'être repérés par l'IA ennemie, mais malheureusement, l'IA est conne comme une James Bond Girl des premiers films. On peut se faufiler sans problème, et cela enlève tout le défi et l'adrénaline que l'on attendrait d'une véritable aventure d'espionnage. Les sauts sont également étranges et incohérents, comme si on était parfois sur ressort. Un sale coup de l'inspecteur Gadget ? Bref, ce n'est pas très agréable.

Goldeneye 64 avec une vue TPS ?

Par contre, la direction artistique est chouette. Les graphismes en low poly donnent au jeu l'apparence d'un titre de la première génération de la PlayStation en version lissée et avec des effets de lumière pas trop dégueu. Secret Agent : Cold War Espionage a un certain charme, qui se retranscrit assez facilement si l'on regarde les images qui accompagnent ce test. La musique ajoute également à l'ambiance et au charme rétro du jeu. Cependant, les bruitages sont mal exécutés, et les doublages en anglais laissent à désirer, ce qui peut gâcher l'immersion.

Soirée Playmobil ?

En résumé, Secret Agent: Cold War Espionage avait le potentiel pour être un jeu d'espionnage amusant avec son ambiance rétro et ses missions variées. Malheureusement, l'IA débiles et les contrôles imprécis laissent une impression mitigée. Heureusement, la direction artistique et le fun du scénario qui rappelle un peu Austin Powers par moment, donnent envie de tenir le coup, mais bon, au final, on aura tout de même un sentiment mitigé qui reste en bouche, comme un Martini préparé trop rapidement au shaker...

Secret Agent : Cold War Espionage - Note XboxOrNot

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  • Direction artistique plutôt chouette
  • Musiques sympas

  • Gameplay bancal
  • Doublages foireux
  • IA lors des phases d'infiltration
  • Notre barême en détail

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