Slap the Rocks Un petit jeu où l’on doit taper des rochers pour remplir des trous et atteindre le trésor. Génial ! Euh non.
Au moins, on peut dire que Slap the Rocks ne nous trompe pas sur la marchandise. Oui, il faudra "gifler des roches" pour atteindre le trésor du niveau. Pourquoi ? Parce qu'il y a des trous un peu partout et que le seul moyen de les franchir, et bien... C'est de déplacer des rochers en leur foutant des baignes comme le ferait Terence Hill et Bud Spencer. Alors en fait, ce n'est pas vraiment des baignes ou des gifles. Oui, on tape avec une épée en fait.
Une épée qui sera utile pour la deuxième action qu'on devra faire : couper des haies pour ouvrir le chemin pour le rocher qu'on va déplacer à grand coup de latte. En gros, notre personnage, c'est un jardinier qui se prend pour un chercheur de trésor. Le mec, il a caché des œufs de Pâques dans des coffres en bois, il a creusé des trous, placés des cailloux, et puis il s'est lancé dans un délire de chasse au trésor. Non, parce que bon, je ne comprend pas l'intérêt du machin. On dirait une mini-épreuve dans un donjon de Zelda sur Super Nintendo... Mais là, c'est le jeu complet. Et cela ne se renouvelle jamais. Ah, si, parfois un rocher est caché dans un buisson. Dingue !
Slap the Rocks est en fait un puzzle game en vue de haut avec des graphismes niveau 8/16 bits mais en très simplistes. Voilà... C'est à peu près tout. La bande son est limitée au strict minimum. On a une musique d'ascenseur ou plutôt de boutique dans un jeu de rôle des années 90... Et elle est en boucle. Les bruitages sont plutôt ignobles : on a le bruit de la lame qui frappe et celui des pas TRES lourd du personnage. Et oui, il tape des pieds pour aller gifler les rochers le gars. Le gameplay pour le coup est hyper accessible mais... Il est désagréable. La faute à des déplacement en bois. Notre personnage a un temps de latence dans ses déplacements, et quand on change d'écran, ce n'est pas fluide. Et pourtant les décors sont lights.
C'est simple, les environnements du jeu se limitent à la Triforce du pixel art 2D low cost : la forêt, le désert et la toundra. Bon, mis à part la couleur des arbres, cela change que dalle au décor. Le jeu propose 3 mondes avec 10 niveaux différents pour chaque monde. Le jeu peut se torcher en 30 minutes, mais franchement, il n'y a aucun intérêt d'aller au bout. Déjà, car il n'y a aucun challenge. Ensuite, car c'est hyper répétitif : le jeu ne se renouvelle jamais. Et enfin, car si vous cherchez les 1000G, il suffit de faire quelques niveaux et c'est plié. Enfin, si jamais vous faites les 30 niveaux, vous pouvez désinstaller le jeu derrière, car Slap the Rocks n'a aucune replay value.
Vous l'aurez compris, Slap the Rocks est un jeu inutile, chiant et globalement désagréable à jouer. Même s’il ne coûte pas cher, cela reste un mauvais rapport qualité/prix. On dirait un mini-jeu d'un petit jeu indépendant qui ne vole pas bien haut. On touche le fond de l'intérêt vidéoludique en somme.