L'araignée Gipsy a décidé de sortir les armes pour défoncer la tronche des araignées du coin : leur vie ne tient qu'à un fil !
SpiderHeck est un jeu simple et efficace, j'ai envie de dire. Le concept est dingue : des araignées avec des épées laser ! Vu comme ça, on se dit que les développeurs en ont pris de la bonne ! Ce n'est pas tous les jours qu'on découvre un brawler où l'on contrôle une araignée pour fracasser d'autres arachnides avec des armes de haute technologie !
Déjà, SpiderHeck nous propose de personnaliser notre combattant. On va pouvoir lui foutre un chapeau à la con sur la tête ou choisir sa couleur. Plus on joue, plus on débloque de trucs, bref, c'est addictif si on accroche au délire. Les déplacements se font avec un fil. Il va falloir s'attacher à une surface pour se balancer et éviter les zones de non droit ! Attention à ne pas tomber dans le vide en se prenant pour Peter Parker.
Même si le jeu est axé multi-joueurs, il est tout à fait possible de jouer en solo avec un semblant de scénario. Il faudra affronter des vagues d'ennemis avec une arme précise dans une arène donnée. Il faudra par exemple se battre dans un niveau où il n'y quasiment pas de plateforme pour se poser mais où on ne pourra utiliser que des mines. Ou encore, une arène où il faudra découper tout le monde au sabre laser, ou plus bourrin, avec un bon vieux RPG. Et on ne va pas buter que des araignées : il y a des mouches, des insectes chelous, bref, c'est la foire à la saucisse cocktail.
Pour les joueurs allergiques au solo, il y a le bon vieux Versus en ligne et/ou en local. On peut jouer jusqu'à 4 et le gagnant est celui qui tient le plus longtemps avec son personnage à huit pattes. Comme dans un bon vieux Worms, on peut paramétrer la partie à loisirs : choix des armes, des modificateurs ou de l'arène. Cela ne changera pas le gameplay de SpiderHeck qui est difficile à dompter. Du coup, les parties sont un bon gros foutoir avec des personnages qui volent un peu partout et tombent dans le vide, ou encore des tirs qui visent tout sauf les ennemis. Mine de rien, c'est rigolo. Par contre, comme il y a une bonne marge de progression, si un joueur est plus fort que les autres, les parties vont être très déséquilibrées.
Sur un plan esthétique, SpiderHeck propose une 2D très simpliste. Je n'ai pas trouvé cela très inspiré, ni très inspirant, mais dans le feu de l'action, on s'en fout un peu. La musique est pêchue, elle met grave dans le rythme mais elle est aussi très répétitive. Les bruitages sont de leur côté très light, du coup, cela manque un peu de peps pendant les combats. En fait, à 14,99 euros, je trouve le jeu vraiment trop cher pour ce que c'est. Mais, et c'est un point important, SpiderHeck est disponible dans le Xbox Game Pass. Et là, du coup, la pilule passe mieux. On trouvera facilement des joueurs, cela pourra nous amuser une soirée et puis voilà.
Concrètement, SpiderHeck est un petit brawler sans prétention qui ne va pas marquer les esprits. Sa sortie dans le Xbox Game Pass le sort un peu de l'anonymat, car avec son tarif de 14,99 euros, je ne suis pas sûr que le succès serait au rendez-vous. A tester entre potes, pour voir, mais je ne pense pas qu'il restera en favori sur le dashboard de votre console.