Stray Blade Exploration, combat, recommencer !
"Un jeu d'aventure/action où tu vas pouvoir tabasser du vilain avec une grosse épée !" voilà le fameux pitch de Riggs. Il n'a pas tort et ce qu'il ne savait pas, c'est que j'étais hypé par Stray Blade. J'avais vu quelques vidéos de développement et le côté cartoon, les combats, l'exploration de la vallée, tout ça, ça titillait l'aventurier que je suis, surtout que dans des présentations, la dynamique du jeu a été comparé à l'un de mes jeux préférés : Kingdom of Amalur.
Me voici donc dans la vallée d'Acréa où je vais devoir me frayer un chemin contre des créatures retors afin de connaître les mystères de la vallée, restaurer la paix, gagner ma liberté, sauver les dauphins... Pardon, je m'égare pour les dauphins mais c'est à cause de Boji, mon sidekick à fourrure que je ne manque pas de surnommé Jingoro ! En tout cas, à peine débarqué, vous voilà trucider donc après un coup du sort, vous voilà sur vos pattes pour coller des mandales. Il faut dire que dès le début, notre héros se la raconte grand aventurier et sa quête le mène jusque dans ces terres où il prend cher dès le début !
Bref, l'aventure et l'exploration sont là et ce que j'apprécie, c'est l'impact sur le monde de nos combats et de nos succès. Ainsi, on verra le monde devenir plus sympa et pacifique ou au contraire, sombrer dans la guerre. Revenir dans les lieux offrira encore plus d'informations sur la vallée mais aussi sur nos actions ou offrira de nouveaux défis. J'ai pu surtout voir que le jeu n'est pas méga ouvert. Même Amalur avec ces lieux semi ouvert (ou semi fermé) fait office d'open world à côté de Stray Blade. Au moins, pour tâcher de trouver les secrets, c'est facile...
Côté baston, j'ai de l'action, donc un jeu qui ne manque pas d'intensité à priori avec le "hyper responsive combat" pour magnifier notre maîtrise de l'épée, du marteau, de la lance ou du bouclier. Du coup, on a de la baston de mêlée et un brin de magie avec Boji mais l'essentiel tiendra quand même dans notre capacité à se battre au corps à corps. Stray Blade n'est pas inintéressant en soi mais il n'invente pas grand chose malgré son super nom d'hyper responsive bidule. J'ai eu l'impression de jouer à un Souls-like de plus avec la gestion de l'endurance, des priorités parfois étranges dans les attaques et des patterns ennemis très marqués avec des rythmes de parades ou d'esquives très convenus.
Ce n'est pas mauvais en soi mais rien de ouf dans l'absolu, on ne ressent pas forcément grand chose à la fin d'un combat épique et rien de transcendant non plus dans les mouvements. C'est sympa mais c'est tout.
Visuellement, Stray Blade a un côté cartoon qui rappellera un peu la touche Darksiders mais sans le côé dark car mine de rien Stray Blade a un côté plus joyeux avec notre héros qui a un coté pince sans rire bourré d'autodérision. Boji vient ajouter le côté buddy movie et son côté Gwildor ravira les plus anciens. Certes, c'est un peu découpé à la serpe et les animations manquent un peu d'huile mais c'est sympathique dans l'absolu.
Stray Blade est donc l'un de ces titres imparfaits mais bourrés de sympathie grâce à son ambiance et ses visuels chatoyants.