Tenderfoot Tactics C'est l'histoire d'un gobelin qui croise un nain à un carrefour... Je sais normalement, c'est un orc mais bref...
De la tactique au tour par tour, on peut dire que je suis gâté en ce moment. Avec Tenderfoot Tactics, Ice Water Games compte me faire voyager et les premiers visuels que je aperçois me rappelle les "sages" paroles de Riggs : "tactical RPG avec une direction artistique originale. Mais original ne veut pas forcément dire que cela fait mouche."
Tenderfoot Tactics nous place à la tête d'un groupe de gobelins qui reçoit la mission, d'un être magique, de faire disparaître un étrange brouillard sur le monde. Dans l'idée, on se dit ok, on est libre d'aller où l'on veut mais on voit vite que le monde regorge de dangers et les premiers combats au tour par tour, même en facile, vont vous refaire le fondement ! Du coup, au début, j'ai surtout voyagé en évitant les combats. Heureusement nos gobelins ont un bateau dès que leur pied touche l'eau et un oiseau pour repérer, façon Assassin's Creed, ce qui nous entoure !
Mais nous sommes loin d'un titre Ubisoft ! Tenderfoot Tactics a une direction artistique épurée et presque minimaliste. Sur un jeu comme Massive Chalice, ça le faisait mais ici, ça pique les yeux. La faute surtout à des décors désespérant de vide, pas un brin d'herbe, pas un caillou mais surtout à des décors qui apparaissent dans notre tronche ! Un arbre surgit régulièrement à deux mètres de mon groupe. Cela casse le délire exploration !
Pour le côté combat au tour par tour, le gameplay manque de fluidité et même si l'on trouve ses marques, on note des manipulations inutiles, pas toujours instinctives... Sans compter le manque d'attaque d'opportunité qui casse le délire du positionnement tactique ou encore des compétences aux effets sans... grands effets comme des attaques qui devraient rendre vulnérables ou autres.
Et c'est dommage car on sent que l'exploration avait ce goût de liberté et que la personnalisation de nos héros avait un certain potentiel avec son système d'évolution où nos gobelins adoptaient d'autres apparences. Mais Tenderfoot Tactics, comme Riggs le présentait, ne fait pas mouche !
