Test de Diablo IV: Vessel of Hatred – Welcome to the jungle !

Diablo IV sort son DLC, Vessel of Hatred, et je suis au-delà du taquet ! J’aime explorer, j’aime taper à gogo et j’aime découvrir une nouvelle classe. Bref, on y va !

Pour info, libre à vous de vous lancer dans l’histoire avec votre personnage fétiche, de créer un personnage rien que pour l’histoire du DLC ou de vous en foutre de l’histoire mais d’avoir accès à toutes les zones ! Bref, vous êtes libres, un DLC qui se veut donc hyper accessible et c’est top, c’est mieux que les infames conditions d’accès du DLC d’Elden Ring par exemple (ici). Si vous débutez directement au DLC, vous serez niveau 1 mais les ennemis s’adapteront (merci les gars) et vous aurez quelques trucs à  faire pour votre héros comme débloquer des effets de potion ou une monture ou encore la quête spéciale de classe. Mais avoir ce choix est cool et cela permet de varier les plaisirs. Perso, j’ai poursuivi l’histoire avec mon main et j’ai opté pour un lancement de la nouvelle classe depuis le début car je suis un foufou !

Le courant passe bien avec eux !

On continue donc l’histoire lancée dans le jeu de base avec Neyrelle qui se barre en barque avec la soulstone renfermant Méphisto. Lancée sur les nouvelles terres de Nahantu, elle entend bien botter le cul de certains démons primordiaux mais vu que se balader avec ce genre de caillou est souvent synonyme de bordel, c’est à nous de la retrouver afin de l’aider ou de la stopper car l’esprit de Mephisto étant dans le caillou, le mal s’étend dans Sanctuary (le monde de Diablo). Sans compter que certains fanatiques d’Inarius, pensant œuvrer pour le bien, sont aussi de la partie ! L’histoire donne envie de voir ce qui s’y passe. Vous n’aurez pas de migraine, ça reste du Diablo mais avec les cinématiques de qualitay comme dirait Redge, nous avons de quoi saliver devant notre écran. Surtout que si vous avez oublié une partie de l’intrigue ou si vous voulez commencer directement au DLC, vous aurez un petit résumé bien fait.

C’est bien de se mettre au vert !

Et la beauté du jeu, ce n’est pas que lors des cinématiques car nous avons maintenant de la jungle et c’est plutôt sympa. Pas dingue au niveau des bestioles, le nouveau terrain de jeu donne quand même envie de se balader avec les cycles jour/nuit qui changent les dangers qui nous attendent. Et puis, LE truc qu’on attend d’une extension Diablo, si nous avons une nouvelle classe, les autres ne sont pas en reste avec la nouvelle saison et avec le DLC nous avons vu débarquer des classes redessinées. Un bon moyen de titiller les joueurs et de voir d’une autre façon nos classes préférées. Rien de furieux quand même, un barbare restera une bonne brutasse et un mage restera un perso basé sur les sorts. On ajuste les compétences, on booste ceci ou cela notamment avec quelques passifs pour faire des ondes de chocs, avoir un boost ou un debuff. Bref, on affine les classes que l’on connaît pour gagner en nervosité et tenir face au petit nouveau.

Et le clou du spectacle et grand intérêt de ce nouveau chapitre (selon moi), c’est la nouvelle classe, c’est le Sacresprit ou Spiritborn, c’est le Animal Man sauce Diablo. Notre personnage, sorte d’indien tribal, aurait été un super pote pour le féticheur avec qui, il partage un certain côté primal. Mais ici, nous allons invoquer les esprits des animaux pour se booster et faire mal : gorille, serpent, aigle ou encore un gros mille-pattes !

Une classe marrante même s’il faut avouer qu’elle fait un peu de tout mais on pourra justement l’orienter un peu comme on le souhaite. Donc, un choix versatile qui rappellera les nombreuses variations que l’on peut avoir chez un druide avec des animations qui parfois me rappellent le Moine de Diablo III (et j’aime foutre mes pieds où je veux dans Diablo et c’est souvent dans la gueule comme le dirait Chuck Norris). Notre nouveau venu prépare presque le café. J’ai l’air de râler mais je l’aime bien cette nouvelle classe et c’est sûrement parce que j’adore les gorilles !

Plus sympa que le chien de Théo !

En prime, vous n’êtes pas seul car outre le jeu possible en multi, vous aurez un familier. Vous en avez parfois eu des ersatz lors de certaines saisons mais ici, ils sont là, ils représentent ! Bon… Ils sont surtout là pour ramasser des pièces et être mignons mais c’est sympa ! Et c’est également le retour des mercenaires. Je les aimais bien dans Diablo 3 et on avait même des quêtes dédiées. Ici, ils sont de retour et c’est toujours un truc sympa. Je me demande par contre pourquoi on m’oblige toujours à me mettre « en ligne », cela pourrait juste être une option comme dans le très rigolo Space Marine 2. En tout cas, ici, on va les bichonner nos mercenaires et ils seront des alliés sur le terrain ou en renfort pour certaines actions. Surtout que notre premier mercenaire, il débarque avec une classe de fou qui fait bien la promo des mercenaires. Comme si cela ne suffisait pas dans les bonnes nouvelles, avec les diverses mises à jour depuis mes derniers exploits, je peux modifier cheveux et barbes, bon, c’est un détail pour beaucoup mais j’avais envie de le signaler quand même.

En résumé, Vessel of Hatred est un chapitre qui donne la niaque et surtout qui donne envie de venir (ou revenir) sur Diablo IV. En terme de hack & slash, c’est toujours une référence. Ce nouveau chapitre s’accompagne de quêtes et mises à jour qui sont sympathiques et on se demande bien comment on faisait avant tout ça. La nouvelle classe est rigolote dont le design sied bien à la nouvelle zone de jeu. Vessel of Hatred, c’est donc un pur régal et on sent que nous sommes bienvenus dans la jungle !