KEMCO revient avec une suite pour Metro Quester ! J’avais aimé le 1er (mais oui rappelez vous) et mine de rien, j’avais envie d’explorer à nouveau les méandres des souterrains. Ce KEMCO n’est pas comme la plupart des jeux de l’éditeur et j’ai envie de dire que c’est très bien comme ça. Cela va me changer des personnages mignons dans des RPG en pixels (même si c’est sympa au demeurant) !
Dans le même univers post-apocalyptique mais dans un lieu différent de Tokyo, nous allons donc tacher de faire survivre un groupe de héros atypique dans les profondeurs remplies de mutants d’Osaka ! Nous sommes un peu plus guidé au début du jeu mais on garde le charme du premier épisode avec nos persos en version manga tandis qu’on va se déplacer sur une carte façon vieil Amiga du garage de Riggs. Lors des combats, comme dans le premier opus, nous décidons des actions de nos héros puis on lance le fight qui se déroulera au tour par tour. A chaque tour, nous pouvons ajuster les actions de nos combattants ou les laisser comme ils étaient.
Mine de rien, l’exploration avec ses niveaux générés et ses surprises, elle fait plaisir. Au cours de l’aventure, on gagne en niveau, on trouve des armes et armures sans oublier de dénicher des nouveaux survivants. Le but étant de parvenir à s’échapper tout en survivant car chaque semaine, nous devons avoir ramasser assez de ressources pour continuer notre chemin.
La recette fonctionne bien et avec 8 classes pour 32 personnages, on peut dire que METRO QUESTER | OSAKA s’est étoffé. Mais il faudra tout de même entrer dans le délire car visuellement, c’est spécial et il faut accrocher à l’univers. Mais mine de rien, ce second épisode s’avère plus équilibré, accessible et plaisant que son aîné. Ainsi, sans s’en rendre compte, on se retrouve à enchainer les sorties d’exploration avec notre groupe et à apprendre petit à petit les mécaniques du jeu.
En résumé, METRO QUESTER | OSAKA est un pêché mignon qui prouve que des graphismes de folie, cela ne fait pas tout. Avec ses combats, son univers et son exploration, METRO QUESTER | OSAKA parvient à s’ouvrir davantage que le premier jeu et à susciter l’intérêt voir même la passion avec son système de jeu riche et son casting XXL.