Test de Revenge of the Savage Planet – Explorer des planètes n’a jamais été aussi fun

Après un Journey to the Savage Planet surprenant, mais surtout très fun et rigolo à faire en solo ou en coopération, je ne m’attendais pourtant pas à voir un nouvel épisode. Et pourtant, voici que débarque Revenge of the Savage Planet. Le scénario de départ : Alta Interglobal a racheté Kindred Aerospace suite au bordel des événements du premier jeu. On vous a envoyé coloniser une nouvelle planète, mais cela ne se passe pas comme prévu et au final, on vous vire une fois sur place. La chance, c’est qu’on vous laisse un peu de matos et votre drone bavard mais utile comme ami.

Plus fort que Halo Infinite

Seul ou avec un ami, en local ou en ligne, on va pouvoir explorer, fouiner et aussi se battre dans un monde hostile et complètement loufoque. L’humour est toujours aussi présent dans Revenge of the Savage Planet. C’est de l’humour gras qui tache, avec des vidéos de pub loufoques et des situations complètement lunaires, mais franchement, cela fait du bien. Le jeu est toujours entièrement doublé en français… mais à la sauce du Québec. L’accent, les expressions, tout est fait pour être en mode « décalé » en tout cas pour nous les Français. C’est super drôle mais attention, ce n’est pas simplement un titre à l’humour potache. C’est également un très bon jeu d’exploration en vue TPS… Oui, en vue TPS, c’est le grand changement dans cette suite : fini la vue à la première personne.

On peut même explorer les fonds marins

Et honnêtement, au début j’avais peur que cela casse le délire, mais cela fonctionne. Dès qu’on débarque sur la première planète, on découvre des animations rigolotes quand on court, quand on marche dans des trucs qui collent au pied, quand on se déplace dans l’eau. Bref, c’est vraiment bien fait avec encore une fois beaucoup d’humour. Quand on tombe de haut, on s’éclate au sol et on se relève en mode Cartoon avec un petit bruitage à la Mario. Revenge of the Savage Planet veut nous faire sourire et passer du bon temps.

Faut trouver son point faible

J’ai fait le jeu en coopération en ligne ; pour moi, c’est la meilleure option même si on peut très bien jouer en solo. La progression à deux est bien faite, ce qu’on découvre ou gagne est partagé totalement. Pas de frustration et surtout, cela permet de jouer à sa manière : moi, j’aime bien avancer vers les objectifs et mon coéquipier adore fouiller la zone pour explorer dans les moindres recoins. Du coup, on récupérait plein de ressources et moi, je débloquais des améliorations.

Plus rapide que Tom Cruise

Donc, on va devoir explorer la première planète, scanner la faune et la flore, trouver des ressources pour pouvoir améliorer notre équipement, ce qui va nous permettre de visiter d’autres planètes par la suite. Il y en a quatre bien distinctes : Stellaris Prime et ses forêts à perte de vue, la planète de départ, Xephyr digne du film Dune, Faille Zenithienne et son froid glacial et enfin Quasadron IX et ses environnements plus originaux. Alors, on scanne, on botte le cul (littéralement) des espèces animales de la planète, on fait des allers-retours à notre vaisseau via un réseau de téléporteurs, et enfin, de temps en temps, on a un boss à tuer. L’aventure avec un grand A. On ne voit pas le temps passer, on s’amuse et on se prend pour un aventurier de l’espace.

Des environnements superbes

Sur le plan technique, Revenge of the Savage Planet a fait un bon en avant. Le jeu est super beau avec une direction artistique vraiment chouette. C’est beau, ça pète de couleurs, les animations de la faune et de la flore sont top, les zones de jeu sont vastes, on prend vraiment beaucoup de plaisir à se balader et découvrir les lieux. À part un bug de déconnexion quand on jouait en ligne et un autre bug où je suis tombé dans un gouffre infini, le jeu est très stable, fluide et globalement bien fini. La bande son, que ce soit le doublage excellent, ou la musique qui accompagne l’aventure, est de très bonne facture. Enfin, niveau durée de vie, il faut compter 10 à 12 heures pour finir le jeu sans trop flâner et une vingtaine d’heures pour le 100%.

On peut même se prendre pour Tony Hawk

Enfin, un mot sur le gameplay, et bien cela répond super bien. Quand on débloque des améliorations, on prend un vrai kiff à explorer les environnements. On va rapidement débloquer un grappin, un fouet électrique, un double saut. On a aussi un petit côté Mario Sunshine où on peut utiliser une lance pour balancer de l’eau et nettoyer des objets. Cela va vite se développer pour extraire de la lave ou d’autres choses peu ragoutantes. Il y a des phases de plateformes, des combats, mais aussi des moments de réflexion où on doit par exemple envoyer du courant sur des zones pour les rendre actives. On devra aussi capturer les animaux qu’on rencontre, cela sera nécessaire pour débloquer de nouvelles choses.

En route vers l’aventure

Bref, Journey to the Savage Planet était un très bon jeu et Revenge of the Savage Planet est une très bonne suite. Un jeu frais, fun et bien fait, qui a la bonne idée d’être jouable en coopération et d’être en plus disponible Day One dans le Game Pass. Et même si vous n’avez pas l’abonnement, le jeu coute 39,99 euros, c’est un excellent rapport qualité/prix. Bref, si vous avez des bibittes en ce moment, jouez-y, il vous remontera le moral ! Coup de cœur assuré !