Test de The First Berserker: Khazan – Number One !

Dans les sorties de la dernière semaine de mars, si Redge bavait devant un casse-brique, si Shinzay faisait de l’oeil à un jeu de travaux, je trépignais d’impatience devant The First Berserker: Khazan ! Un jeu Nexon Korea Corporation, une compagnie que j’apprécie notamment pour The First Descendant. Si vous êtes un fin connaisseur, le nom de Khazan vous dit quelque chose. Je vous arrête, j’ai déjà fait le jeu de mot : »je m’appelle Stan, Khazan Stan » ! Le fier guerrier et son meilleur pote ont été vu dans Dungeon Fighter Online mais vous n’êtes pas là pour ça ! Vous êtes là pour savoir ce que Khazan a fait depuis, pour connaître son destin, sa rédemption, sa vengeance, la marque de son shampoing.

Même pas froid !

Tout semblait rouler pour Khazan le guerrier et pour son BFF Ozma le mage ! Il batte un méchant qui mettait à mal l’empire dans lequel ils vivent, ils sont aimés du peuple… Tout va bien ? Bof car les nobles et l’empereur sont un peu jaloux et ils arrêtent les deux hommes, les accusent à tort de trahison et si Ozma est exécuté, Khazan a le droit d’avoir ses bras meurtris pour qu’il ne puisse plus prendre une arme et il se prépare à une belle vie dans un bel endroit glacé et mortel pour vivre un exil qui donne envie. Mais le destin intervient sous la forme d’une avalanche ! Bon… Pas tout à fait innocente l’avalanche mais c’est mieux que d’être en cage. Seul survivant, il est libre mais blessé et gelé. Mais coup de bol, l’esprit de la lame fantôme prend possession de son corps, le guérit et tout. Certes, l’esprit voulait utiliser le corps gratos mais Khazan a de la volonté à revendre. Le duo va donc se mettre en quête de vengeance, de vérité et plus encore. Surtout que le début du jeu qui va servir de tuto va nous permettre de bien comprendre les mécaniques du jeu face aux soldats qui cherchent Khazan dans la montagne.

Je me suis coupé en me rasant !

Le lore de The First Berserker: Khazan est motivant au possible. Si le coup de l’esprit qui vient booster est un classique, l’ambiance générale sombre et riche en histoire donne envie d’être explorer. Il est normal de comparer The First Berserker: Khazan avec des jeux comme Dark Souls, Elden Rings ou des mangas comme Berzerk. Et après tout, pourquoi pas, si c’est bien fait, je valide.

moi, Siegfried, toi Soul Edge !

Le jeu présente des graphismes très « animé » et les teintes de rouge viennent souligner le caractère sombre et violent de The First Berserker: Khazan. De plus, le jeu sur le blond/blanc des cheveux de Khazan mettent en valeur les mouvements de notre héros et son côté héros maudit. A plus d’un titre, j’ai eu la petite larme en débarquant dans un nouvelle endroit où la mise en scène était top avec le bel angle de vue, le son du vent et Khazan qui a la classe en toute circonstance ! Rien que la découverte du premier véritable lieu avec la montagne, la lune qui semble nous regarder avec un air menaçant… Bref, le genre de truc qui fait presque mouiller le pantalon mais vu le temps autour de notre héros, on va se retenir pour ne pas geler du slip ! Après, on peut toujours trouver à redire sur certains intérieurs ou encore que le côté « animé », cell shading, pourrait masquer certaines limites. Mais à l’instar d’un Borderlands, ça le fait et donne à The First Berserker: Khazan une véritable identité.

Ah, non Monsieur Khazan, vous n’êtes pas sur la liste !

Le gameplay est celui d’un Souls like avec les trucs que l’on connaît comme les patterns ennemis, la gestion de l’endurance ou les ennemis prêt à nous faire mordre la poussière sans vergogne. Mais dans The First Berserker: Khazan, il faut noter le dynamisme de notre héros qui esquive bien, enchaîne quelques coups bien sentis et dont la progression des stats permet toujours de booster plusieurs éléments de façon explicite et notable. On ressent la montée en puissance de notre héros. Certes, peu d’armes et niveaux pouvoirs, on ne va pas non plus se toucher. Mais Khazan est un guerrier, il est en plus assoiffée de sang avec ses nouvelles capacités donc on comprend le choix de gameplay. Mais au début du jeu, on va parfois galérer un peu. Perso, l’allonge un peu ridicule de mes premières armes me faisait un peu mal.

Et c’est rien de le dire car si l’on peut avoir un mode facile dans Khazan, il faut reconnaître que de base, on va manger de la poussière et se faire pourfendre assez rapido en particulier au début du jeu où notre héros débarque un peu à poil. Surtout que pour « ruser », nous ne sommes pas dans le monde ouvert d’Elden Ring ! Les zones sont assez directrices et il faudra bien souvent apprendre ou se prendre une torgnole ! Par contre, pour un jeu solo, je ne comprends toujours pas le délire de ne pas avoir un vrai mode pause. Si je peux comprendre les sauvegardes éparses ou l’XP qui peut se perdre si l’on meurt, je ne comprends pas pourquoi, je ne peux pas un minimum mettre pause. Certes, le quick resume fonctionne bien (contrairement à Elden Ring) mais un simple menu pause serait juste la normalité.

Toujours est-il qu’avec son ambiance de folie et son côté dynamique, The First Berserker: Khazan donne envie d’être parcouru et de vouloir s’accrocher. Si vous avez déjà craqué, vous savez que la Deluxe Potatoes Edition contient (outre un artbook numérique) un accès anticipé mais également armes et armures pour briller en société. C’est classique mais les fans comprendront.

The First Berserker: Khazan est donc un jeu qui mêle Souls like et classe avec des plans qui donneront des frissons lors de leur découverte.