The Prisoner of the Night The Prisoner of the Night vous plonge dans un monde obscur, surréaliste et cauchemardesque où vous guidez une petite fille nommée Nartide.
Vivant autrefois paisiblement avec ses parents, Nartide est emportée dans une nuit éternelle après avoir ignoré les conseils de sa mère et s’être endormie sans couverture : le genre de truc que j'ai fait des tas de fois, et j'ai juste chopé un rhume personnellement. Le vent glacial de la nuit, Cruviana, l’a alors emprisonné, et elle doit maintenant naviguer à travers un univers terrifiant pour retrouver la lumière de sa vie et rentrer chez elle. Ce jeu de plateforme à défilement latéral en 2.5D propose 159 niveaux remplis de dangers, où chaque pas peut mener à une mort atroce.
Dès le début, l’expérience de jeu est ternie par un menu principal peu ergonomique et hyper lent. Cette introduction laborieuse donne le ton pour ce qui va suivre, et la direction artistique, bien que charmante pour certains, est susceptible de diviser les joueurs. Les graphismes dignes d'une Playstation première génération en version lissée avec des personnages grossiers en 3D ne vont pas aider, ce qui casse le délire malgré des décors et un univers intrigants.
Le gameplay, quant à lui, est un retour aux classiques du jeu de plateforme avec une forte influence de la mécanique du die and retry. Avec 159 niveaux répartis sur une douzaine de chapitres, la quantité peut paraître excessive, en tout cas moi, je trouve qu'il y en a trop. Même si chaque niveau est relativement court, leur nombre est intimidant et peut devenir rébarbatif.
Le principal problème réside dans le gameplay bien trop rigide. Les animations du personnage manquent de finesse, rendant les mouvements désagréables à exécuter. Les collisions sont aléatoires et les sauts, lourds et frustrants, manquent de précision. Les différentes tenues que Nartide peut revêtir offrent des capacités spéciales, il suffit d'utiliser les gâchettes LB/RB pour se changer. Par exemple, le premier costume de fée permet de planer comme la princesse Peach dans Mario, mais rend le personnage trop lourd et incapable de sauter haut.
Malgré un level design intéressant et parfois ingénieux, la maniabilité trop frustrante et surtout lourdingue compromet l'expérience générale. Les sauts imprécis et la rigidité des contrôles transforment chaque niveau en un véritable défi de patience plutôt qu'un plaisir ludique. La bande-son, en revanche, est un point fort du jeu. La guitare mélodieuse accompagne agréablement l'aventure, bien que les bruitages restent assez sommaires et manquent d'impact.
Attention, je tiens à souligner que la difficulté est au rendez-vous. Les nombreux pièges et ennemis, combinés à un gameplay rigide, entraînent de nombreuses morts et peuvent décourager les joueurs les moins persévérants. La courbe d’apprentissage est sévère, et il faudra s’armer de patience pour progresser.
En conclusion, The Prisoner of the Night est un jeu de plateforme qui, sur le fond, présente des idées intéressantes et une atmosphère captivante, mais dont la forme, notamment au niveau de la maniabilité et des graphismes, laisse à désirer. C’est dommage, car avec quelques ajustements, il pourrait offrir un titre bien plus agréable et immersif.