Test de Trident’s Tale – Le vent en poulpe !

Trident’s Tale de 3DClouds est un jeu qui m’a fait lever un sourcil ! Oui, comme The Rock ou plutôt comme The Rock qui fait comme moi ! Bref, ce n’est pas parce que Trident’s Tale m’a fait peur ou spécifiquement intrigué, c’est que Riggs me le vend comme s’il me vendait une bagnole : « un jeu de pirate, dans un style qui ressemble Sea of Thieves, mais version jeu d’aventure solo ». Il sait que j’aime SoT et que j’aime bichonner mon pirate mais il sait aussi qu’à part quelques parties multi avec lui et Studio, je suis du genre sauvage et que je n’hésite pas à arpenter les sept mers en solo quitte à galérer et à progresser à la one again bistoufly ! Avec Trident’s Tale, je vais pouvoir la jouer à mon rythme et en solo. Alors, j’ai encore Majima et ses péripéties à terminer (ici) mais je vais faire un détour pour voir vers quelle aventure Trident’s Tale me dirige !

Spécial tuning avec néon sur les voiles !

Nous incarnons Océan ! Pas l’océan en tant que tel (quoi que, ça serait rigolo) mais une jeune femme nommée Océan. Vu que je joue en anglais, je m’en fous qu’on dise Ocean mais en Fr, j’espère que le jeu a fait mieux que le store Microsoft en traduisant Océane qui est déjà un prénom plus commun. Bref, Océan veut être un grand pirate mais au début, elle fait surtout les 400 coups sur son île paumée ! Sauf qu’elle trouve une relique chez son vieux pote et que c’est un morceau du Trident magique censé permettre le contrôle des flots ! Cela attire naturellement une puissante capitaine/sorcière/pirate et son armée de squelettes qui ravagent tout et kidnappe votre vieil ami. Du coup, vous allez tâcher de le libérer, de battre la méchante et de choper d’autres morceaux du trident !

51 je t’aime, j’en jetterai des tonneaux !

L’histoire est rigolote. On joue sur les classiques et on ne se prend pas au sérieux. Tout est bon enfant et c’est sympathique. Cela se ressent sur la technique avec un style très cartoon qui rappellera des dessins animés pour enfant. La cible est le jeune public avec Trident’s Tale et c’est plutôt frais. Les vieux briscard passeront un bon moment tout de même avec ce côté quatrième mur et l’ambiance gentille à souhait.

Mais il faudra tout de même et cela peut importe l’âge rester sur notre faim sur certains points. Déjà, on parle de jeu de pirate avec navigation et exploration. Sur les flots, on ne ressent pas la vibe d’arpenter les sept mers. Tout est très « glacis » et on ne jouera pas à défier les éléments avec notre navire. Sur terre, le design des niveaux est épuré et on ne peut pas dire que cela soit très funky. On ira au final d’un point A à un point B pour profiter de l’histoire.

Cache cache avec Théo !

Pour le gameplay, c’est un peu pareil. Sur les flots, le navire est assez lourdingue et même boosté, on s’ennuie un peu ferme surtout que nous n’avons pas Riggs pour jouer de la musique sur le pont. Sur terre, c’est plutôt rigide et les combats auront ce côté frustrant que les ennemis balancent leur attaque vaille que vaille en s’en cognant des vôtres. Sans compter que niveau allonge, Océan est limitée et que même avec les pouvoirs de ses amis ou de son pistolet, elle va lutter pour le moindre truc. Alors, on peut crafter des potions à gogo mais le craft est frustrant au possible car même en ayant les bons ingrédients, améliorer son navire et son équipement ne pourra pas toujours se faire sans avoir accompli ou réuni X trucs. J’étais content de moi au début, j’avais tout réuni et le jeu me sort une condition de dessous les fagots !

Trident’s Tale n’est pas un mauvais jeu en soi, il est un petit jeu plein de vie mais il faudra tenir compte de ses limites et du côté un peu frustrant de son gameplay. Comme quoi, être mignon, c’est bien mais il ne faut pas négliger le reste !