Wrath : Aeon of Ruin Le FPS sous 3D Realms qui sent le rétro… pédalage.
Killpixel Games sort de la naphtaline l’éditeur 3D Realms de Duke Nukem 3D pour sortir un jeu que l'on qualifie maintenant de Boomer Shooter, les anciens Doom Like ou Retro FPS avec Wrath : Aeon of Ruin. Tonton Riggs m’a vendu du rêve, comme d’habitude, mais découvrons si une “Granny” peut devenir une “MILF”.
Vous êtes “l’étranger”, vous accostez sur une ile et là, un homme tout de blanc vêtu vous accueille. Bien qu’il ait l’air de sortir tout droit des soirées blanches d’Eddy Barclay, cela semble un peu moins festif. Tout est gris dans ce monde et dans ce jeu, ce n’est pas ici que je vais trouver de la brunette pulpeuse. Après un bref topo sur l’ile et le didacticiel qui lui est associé, Whiteman va nous exposer le tableau : c’est la merde et Bingo, Jingo va devoir s’y coller pour retrouver un monde harmonieux rempli de barbecue, de tortues ninja et de blagues lourdes…
Ce qui tranche, dans un premier temps, avec un Doom ou un Duke Nukem c’est le côté mollasson du truc. On n'a pas cette nervosité qui caractérise ces 2 titres. Vous commencez avec une lame qui, même en facile, ne tue pas les premiers ennemis en 1 coup. Il faut si prendre à plusieurs fois pour tuer les premiers squelettes qui eux avancent même démembrer pour vous foutre sur la gueule. Ce qui implique que vous avancez, vous donnez un coup et reculez vite afin de ne pas vous prendre le retour de bâton. Frustrant et cela casse le rythme.
Viens ensuite un deuxième bémol important. Dans mon ressenti, il y a comme un délai entre le moment où vous appuyez sur le bouton pour sauter et ce qui se passe à l’écran. Quand vous devez enchainer un saut plus un Dash afin d’atteindre une plateforme, cela engendre de nouveau de la frustration.
Hormis ces 2 points noirs qui nous sautent aux yeux dès la première prise en main, le jeu est plaisant. Vous avez un hub central “Val Mouroir” et vous décidez de votre progression, de commencer par tel ou tel niveau pour délivrer l’ile du joug maléfique qui la possède.
Le feeling des armes est vraiment réussi, certaines vous feront vous sentir vraiment puissant. Du shotgun classique à la mitraillette lanceuse de crocs, vous aurez de quoi vous amuser. Combiné aux artefacts que vous trouverez çà et là, dans les niveaux qui vous permettront d’avoir des améliorations temporaires telles qu’une surpuissance ou de permettre de voler l’essence de vie de vos ennemis afin de gonfler la vôtre… cela ouvrira le champ des possibilités.
Autre pierre angulaire du gameplay, les points de contrôles et points de sauvegardes. Les points de sauvegardes sont des autels disséminés dans les niveaux. Les points de contrôles sont des objets que vous placez vous-même dans le niveau, ce qui apporte une notion de gestion de l’inventaire et des différents niveaux. Vous êtes avancé un peu trop dans le niveau de la crypte, du bourbier, du bassin… et vous faites occire par l’ennemi apparu dans votre dos, sans avoir placé un point, non loin de là… dans le cul lulu.
Pas franchement bon, pas franchement mauvais, il aura surement sa place dans une bibliothèque de certains fans hardcore de boomer shooter, mais je ne saurais le conseiller. Certains titres d’antan sont encore jouables aujourd’hui avec plus de plaisir que ce Wrath avec de la variété dans les situations, dans les environnements… Hail to the king, baby.
