The Elder Scrolls Online 2015

56 /100
voir le barême

The Elder Scrolls Online

The Elder Scrolls Online - Le Bordeciel est la limite !

J'adore l'univers de The Elder Scrolls ! Autant dire que j'ai pourri la vie à Riggs pendant des mois avant l'arrivée du jeu dans la rédac' ! Curieusement, j'ai pris une claque ! Mais pas dans le bon sens ! J'ai eu envie de rebrancher ma 360 et de rejouer à Skyrim !

Les jeux estampillés The Elder Scrolls m’ont toujours scotché ! Riches et passionnants, l’aventure avec un grand A était là. Le dernier épisode console, Skyrim, m’avait subjugué au point de multiplier les parties pour peaufiner tel ou tel aspect ou bien pour des rerolls. Sur PC, le dernier jeu est un MMORPG : The Elder Scrolls Online ou TESO pour les intimes. La sortie console est enfin là et après un an sur les ordinateurs, il débarque dans une mouture ultime et corrigée. Ça, c’est dans le titre et les intentions. IRL, c’est une autre paire de manches. Cela dit, si le plaisir est là, il est aisé de pardonner à quelques bugs, n’est ce pas ?

Ah ! Un Crocrodile !

L’histoire se déroule bien avant tous les jeux, en une époque de trouble où le roi n’est plus là et où la guerre fait rage entre les trois clans (alliance de Daguefilante, pacte de Coeurébène et domaine Altmeri) et pour couronner le tout, le prince daedrique, Mogal Bal, veut tout détruire. Il commence par vous et dans cet enfer éthéré, vous allez devoir vous barrer (comme souvent dans un Elder Scrolls, vous êtes prisonniers) et latter tout le monde par la suite. Pour se faire, on retrouve neuf races emblématiques de la série (les impériaux sont dédiés pour des versions collector) avec pleins de customisation à faire (chouette). Petit changement et j’y reviendrai, les classes. Avant de revenir là-dessus, l’idée de la trame était pas mal mais le traitement est soporifique. Ça commence bien mais très vite, une fois dans Tamriel et libre, le soufflé retombe et on tombe dans une routine.

Quand Cosmocats rencontre Musclor !

Revenons maintenant sur les classes. Quatre s’offre à vous, pour la faire simple, le guerrier dans l’âme kiffera le chevalier-dragon, ses pics sur le dos et son souffle ardent (et pas l’inverse : pic ardent et souffle sur le dos), le mage jouera en priorité le sorcier avec sorts et invocations à la clé. Le roublard jouera la lame-noire cachée dans l’ombre et rapide tandis que le soigneur sera surtout l’apanage des templiers qui en bon paladin soignera et punira. Classique, certes, mais le système TESO est là puisque selon ce que vous préférez, la compétence liée augmentera. Doué à l’épée ? Alors vous le serez encore plus ! Ainsi, rien ne vous empêche de jouer les mages bretteurs ou encore les assassins soigneurs. Le système est suffisamment riche pour permettre quelques fantaisies. Il faudra alors réfléchir à chaque point dépensé lorsque vous passerez les niveaux afin de développer ce que vous voulez vraiment.

Allez ! je sors mon gros braquemart !

Cependant, malgré cet bonne intention, à l’instar de l’histoire, on se fait chier. J’exagère un peu mais il manque le frisson du danger et de l’aventure. Comme le monde est ouvert, vous pouvez même vous débrouiller pour esquiver les combats dans pas mal d’endroit, vos alliés faisant alors tout le sale boulot. Certes, avec des potes, le trip est rigolo mais limité. C’est dommage car le monde est là, l’univers est respecté, on sent toutes les bonnes choses d’un Elder Scrolls mais sans avoir pleinement le goût en bouche. Dans mon cas, ça m’a donné envie d’aller chercher Skyrim et de me remettre dessus.

The Elder Scrolls Online - Note XboxOrNot

56 /100
voir le barême

  • Création de personnage
  • Evolution du perso !
  • C'est quand même The Elder Scrolls !

  • La course aux jouets version quêtes !
  • Bah... On veut Skyrim !
  • Manque cruel de souffle épique
  • Notre barême en détail

The Elder Scrolls Online