The Great Perhaps The Great Perhaps va vous mettre dans la peau du sauveur de l’humanité !
Et ce n’est pas Dwayne Johnson, ni Tony Stark, ni Marcus Fenix. Non, on est dans la peau de Kosmos. Le mec, il est tranquille dans sa station orbitale et puis il voit au loin de sa fenêtre que c’est la merde sur la Terre. En gros, c’est l’apocalypse. Du coup, il prend son courage à deux mains, sa bite et son couteau, et il décide de se faire cryogéniser. Un siècle plus tard, il se réveille, il emmène la petite IA de la station avec lui, et il retourne sur Terre pour voir ce qu’il peut sauver. Sur le papier, cela pourrait faire un bon film de SF.
Et une fois sur Terre, il n’y a… Rien. De la poussière, des débris, une atmosphère de fin du monde et aucun signe de vie. Enfin si, un signal. Un seul. Sauf qu’il n’est pas là. Et paf ! Truc de SF de dingue, on peut voyager dans le temps. Cette source de vie était en fait présente ici mais dans le passé. On peut switcher du présent au passé, mais de manière limitée. Du coup, on devra jouer sur cette temporalité pour avancer dans les niveaux. Un obstacle ? Hop, un petit tour dans le passé où ce tas de débris n’existait pas ou alors cette porte était accessible. Une bonne idée de gameplay mais malheureusement, le reste du jeu manque de peps pour que The Great Perhaps soit un jeu mémorable.
Pourtant, graphiquement parlant, le titre est mignon, les environnements sont plutôt bien faits, il y a une vraie direction artistique qui tient la route. Mais, le gameplay est assez pauvre, mise à part cette feature de « jouer avec le temps ». Le jeu est plutôt mou, et il faudra surtout jouer à cache-cache avec les ennemis que se prendre pour un super héros. La bande son est réussie, que ce soit les musiques ou l’ambiance sonore. Si le gameplay était plus dynamique et si il y avait un poil plus d’action, The Great Perhaps aurait pu être très sympa. Enfin, comptez environ deux ou trois heures pour en voir le bout, sans rejouabilité possible, logique vu le genre du titre.
The Great Perhaps est un jeu qui aurait pu être bon, mais qui est juste moyen. Pas mauvais, mais il manque un petit quelque chose pour que le plaisir prenne le pas sur la monotonie. Dommage.