The Guise Chic, un nouveau metroidvania. Et cette fois, c'est Ratalaika qui s'y colle !
Lorsqu'un jeu est publié par Ratalaika Games, en général, on tombe sur du puzzle 2D ou de la plateforme-réflexion 2D ou encore... Un truc en 2D. Et bien avec The Guise, bingo, c'est en 2D. Mais contrairement aux habitudes, cette fois-ci, on est dans un metroidvania qui se veut un peu plus ambitieux.
The Guise nous fait incarner Ogden, un orphelin qui n'a pas su contenir sa curiosité. Ogden vit dans un orphelinat avec deux autres enfants, pris en charge par une femme qui n'impose qu'une seule règle : ne pas aller dans sa chambre. Bien entendu, dès qu'elle s'absente, les enfants... Vont dans la chambre. Ogden s'amuse à porter un masque effrayant et instantanément, il est transformé en monstre. Forcément, c'est la catastrophe, Ogden préférerait ne pas être un monstre pour toute sa vie et se lance donc dans une mission pour essayer de défaire ce qui lui a été fait. Et voilà le début de l'aventure The Guise !
La direction artistique de The Guise est plutôt réussie. C'est original même si cela reste moyen graphiquement parlant. C'est bien travaillé et il y a une vraie recherche pour nous proposer un univers. Par contre, le bestiaire est franchement vilain : les ennemis sont vraiment moches. Alors, c'est sans doute fait exprès, mais personnellement, j'aurais préféré un autre délire. La bande son est correcte, même si la musique est plutôt là en mode "ambiance" et qu'elle boucle très (trop) rapidement. Au niveau du gameplay, c'est mi-figue, mi-raisin : cela manque de peps et les sauts sont "raides". Il doit y avoir un manque au niveau des animations, on a l'impression de faire sauter une brique. Pour le reste, on est dans du metroidvania plutôt classique avec une progression qui reste dans les habitudes du genre. The Guise ne va pas inventer l'eau chaude sur ce point.
The Guise est un petit metroidvania plutôt moyen. Il sort du lot grâce à sa direction artistique originale mais il manque un petit "je ne sais quoi" pour que ce titre reste dans les mémoires.