The Last Faith Pour les fêtes, quoi de mieux qu’un cocktail : Metroidvania, Pixel Art, et avec une bonne dose de Souls Like pour avoir la gueule de bois le lendemain et vomir dans le caniveau.
Gling Gling ! Non, ce n’est pas les cloches de la mère Noël qui vient m'apporter joie et cadeaux avant l’heure, c’est la sonnerie du mail de Tonton Riggs. Tiens Jingo ! Ça, c’est ta came : un bon Metroidvania. Ça sent l’arnaque ! Évidemment Tonton Riggs avait omis de me dire que The Last Faith était dégoulinant de Souls Like... Je vais en chiiiiier, peut-être que ce sera mes Last fesses !
The Last Faith, développé par Kumi Souls Games, développe tout un univers gothique, sombre, entre Castlevania : Symphony of the Night et BloodBorne du studio phare de cette décennie FromSoftware. Un très beau pixel art qui ferait dire à Redge : “C’est pas moche !”. On est émerveillé par le style, l’ambiance sombre et cauchemardesque qui se dégage de l’ensemble.
Eryk, notre héros, se réveille d’une petite sieste après son Derrick de l’après-midi. Il n’a aucun souvenir mais pire, il apprendra que son temps est compté. Il devra arpenter les différents manoirs et autres terrains de jeux où il ne reste que désolation et tristesse. Il y croisera de nombreux personnages plus torturés les uns que les autres.
Pouvoirs et compétences à acquérir, augmentations de niveau de résistances aux divers éléments, feu, électricité, sang... Vous aurez tout le loisir de customiser, votre personnage afin qu’il puisse survivre à la cohorte de démons divers et variés qui vont vous attendre avec l'énergie que les ennemis vont laisser sur le chemin qui mène à l’enfer : le NICRUX !
Pour celui qui s’est déjà laissé entrainer dans un Metroidvania, les commandes sont simples. Arme principale, secondaire, objet, carte, menu d’inventaire... Rien de bien nouveau ne va vous sauter aux yeux dans les premières minutes. J’ai bien dit dans les premières minutes, car après on vient vous ajouter les mécaniques, non pas du cœur, mais des jeux FromSoftware avec de la roulade à gogo afin de corriger au mieux le menu fretin, mais aussi le Perfect Pari qui consiste, pour ceux qui dorment près du radiateur au fond de la classe de XboxOrNot, de se laisser à découvert et d’appuyer sur une touche au bon moment afin de réaliser des dégâts dévastateurs !
Et c’est à partir de là que vous allez comprendre toutes les subtilités du jeu. Que vous allez commencer à souffrir, car si le quidam ne pose globalement pas de problème. Les boss ou mid boss vont vous faire maudire les concepteurs jusqu’à la centième génération et avec le cul bien rouge tant est si bien que même l’utilisation d’un tube de Bépanthene n'y suffira pas.
Vous avez déjà souffert pour éclater ce boss... Que nenni, il a une deuxième forme et croyez-moi après sa mort, vous n’aurez que cette réaction, le majeur levé, droit, fier vers le firmament en vous écriant “prend ça dans ta gu...., fils de Paname !”.
Des choix de gameplay qui laissent parfois dubitatif comme le fait de ne pas pouvoir taper avec son arme lorsque l’on est accroupi ou ce délai lorsque l'on fait changer de direction à son personnage. Un Level Design des plus classique, mais réussi. The Last Faith est un jeu maitrisé qui a choisi de mettre le doigt sur un aspect non conventionnel dans ce type de jeu : la difficulté. On sent le respect et l’admiration des développeurs pour les jeux du concepteur japonais FromSoftware.
Alors si vous adorez les Metroidvania, que vous adorez les Souls et que la difficulté ne vous rebute pas, foncez, vous ne serez clairement pas déçu.
