The Letter: A Horror Visual Novel Vous voulez frémir ? Vous aimez jouer dans le noir avec le casque audio et faire un bond de dix mètres ?
Les visuals novels s'enchaînent et ne se ressemblent pas ! Il est vrai qu'à part le coté lecture et les choix à faire, on peut avoir tous les styles ! The Letter: A Horror Visual Novel a un titre sans équivoque : il veut vous mettre le trouillomètre à zéro ! Encore une bonne excuse pour que j'utilise le casque que m'a passé Riggs et que je joue dans la rédac' à pas d'heure dans le noir !
"Victimes d'une terrible malédiction, sept personnages découvrent que la véritable menace ne vient pas des ombres, mais de leur propre cœur et de leur propre esprit." Voilà le pitch du store et cela ne me vend pas du rêve ! Par contre, si je vous dit : Isabella pensait faire tranquillou sa première vente de maison quand celle-ci s'avère hantée par une fillette qui semble tout droit sortie de Ring ! Cela vous vend davantage de rêve ! En effet, sept chapitres pour un personnage à chaque fois afin d'en apprendre plus, de survivre à la malédiction et plus si affinités.
L'histoire est sympa, on a envie d'en apprendre plus et les personnages sont attachants. Côté choix, on en a régulièrement et il est assez facile de s'y retrouver grâce à l'ordre des réponses et la vision des embranchements. Un bon moyen d'aller explorer les différentes possibilités sans avoir à se faire un nœud au cerveau.
Qui dit jeu d'horreur, dit ambiance ! Et The Letter: A Horror Visual Novel joue parfaitement sur les cordes du genre. Quelques jump scares et surtout des situations où l'on sent notre sang qui se glace et la pression qui nous tombe dessus. Bravo à la musique et aux effets sonores qui sont la base d'un bon jeu d'horreur. Les images ne sont pas forcément horribles en soi, juste un peu flippante mais l'ambiance sonore sublime le tout.
Visuellement, The Letter: A Horror Visual Novel a un côté animé sympa et c'est parfait pour nous vendre des moments légers, plein d'humour avant de nous plonger dans l'angoisse. Seul bémol, les mini jeux qui sont plutôt rudes et qui tombent presque comme un cheveu sur la soupe. Leur difficulté peut être baissée et heureusement car certains sont juste nawak niveau tempo. Je pense à la fin du chapitre d'Isabella par exemple où ça craque son slip juste pour la conclusion. Si vous êtes allergiques aux mini-jeux, vous pouvez toujours les zapper grâce à l'option adéquate.
En résumé, The Letter: A Horror Visual Novel fait son taf avec brio et offre, via ses sept chapitres, une bonne durée de vie pour un visual novel (compter une heure par chapitre pour un premier run). Les plus aventureux pourront même explorer chaque branche pour ajouter du frisson à leur plaisir (ou l'inverse).
