The Lord of the Rings: Gollum Un jeu au charme unique !
J'adore l'univers du Seigneur des Anneaux ou Lord of the Rings en anglais. Du coup, je suis toujours aux aguets quand je peux me mettre sous la dent du contenu relatif à cet univers de Tolkien. Bon, je ne suis pas non plus gaga au point d'adorer chaque adaptation et, clairement, la série appelée Les Anneaux de Pouvoir... Ce n'était pas ma tasse de thé. En jeu vidéo, j'avais bien accroché sur les jeux "La Terre du Milieu" avec ce côté Assassin's Creed chez Tolkien même si bon... C'était loin d'être nickel ! Avec The Lord of the Rings: Gollum, on va jouer furtivité avec le schyzo le plus attachant (ou flippant) de la Terre du Milieu.
On retrouve donc Gollum, le hobbit qui a mis la main sur l'anneau unique et comme on le sait, il a vécu un paquet de temps, il a été pourchassé et torturé par la moitié du monde mais il a réussi à survivre. Comme c'était esquissé dans les bouquins ou vu du côté des gentils dans The Hunt for Gollum, il était temps de donner la parole à Gollum ! L'histoire est donc centrée sur la survie de Gollum qui va donc jouer sur ses qualité : la furtivité. Sauf que contrairement à un autre personnage pas très beau nommé Styx (héros de Styx : Shards of Darkness), notre héros n'aura pas de dague ou de capacité de baston.
Le jeu tourne donc autour de Gollum qui va raconter à Gandalf ce qui a pu lui arriver depuis qu'il a perdu l'anneau après sa rencontre avec Bilbo. Vous savez le passage résumé en 3 secondes même dans la version longue où on entend Gollum balancer le nom de Bilbo. Ici, ce sera une dizaine de chapitre et il faudra vraiment y croire pour aller au bout. Parce que bon... Ok, on explique son évasion mais c'est une série de séquence convenue aux objectifs douteux... Pas d'attachement à des personnages secondaires car Gollum s'en cogne, il est à moitié frappadingue et il doit rester dans le moule pour les événements à venir donc pas de vrai évolution du personnage à prévoir.
Même si le truc de Gollum, c'est sa double personnalité entre le gentil Smeagol et le méchant Gollum. Du coup, tout au long du jeu, on doit donc écouter chaque voix et tâcher d'agir dans celle qui nous veut du bien ou qui peut sauver nos fesses. Mais est-ce que cela a un impact de fou ? Non ! The Lord of the Rings: Gollum a une trame et on va la suivre au poil de Hobbit près !
Et puis, bon, The Lord of the Rings: Gollum est un titre qui visuellement, comme on le pensait avec Riggs, est "entre deux eaux". On sent que des choses ont été bossées sur les expressions de Gollum ou certains effets de lumière mais le reste a été oublié et semble baveux, sans charme, voir parfois illisible. En effet, on oublie presque des textures à escalader car d'un coup, elle ne ressemble à rien ou que l'éclairage est tellement moisie que l'on zappe ce moment.
Ce qui m'amène vers le gameplay. Je vais tout de même vous citer Riggs car nous avons pu jouer au jeu lors d'un bel event où nous avons pu manger des insectes, voir le fils caché de Riggs ou de savourer des cocktails comme cet inoubliable americano. Riggs m'a fait rire en disant : on dirait Tomb Raider avec Gollum. J'ai ajouté que Lara en slip, ce serait tout de même plus sexy. Toujours est-il que nous avons de la grimpette/exploration et de la furtivité. Sauf que Lara, en plus d'être plus à mon goût, elle ne m'oblige pas à prendre une route super déterminée, j'ai un poil plus de choix. Moi, Gollum en mode infiltration, ça m'a rappelé Styx comme je l'ai dit plus haut. J'ai d'ailleurs relancé le dernier épisode du gobelin pour ce test. Styx n'est pas parfait mais le jeu date de 2017 et il met une pile à The Lord of the Rings: Gollum sur toute la ligne : graphismes, gameplay... On aurait pu attendre de Gollum des niveaux avec de l'exploration, de multiples chemins à trouver, etc.
Ici, Gollum doit forcément suivre une route super déterminée. J'ai tenté des variantes, ça ne lui plaît pas. Pire, cela met en lumière des problèmes d'animations, de gestuelles, des bugs... De plus, les options choisies pour les actions ne sont pas hyper fluides et naturelles contrairement à d'autres jeux où la grimpette et la plateforme sont de rigueur : Jedi Survivor, Styx, Tomb Raider ou Assassin's Creed... Autant de style différent mais une jouabilité que l'on prend en main facilement et qui fonctionne bien. Sans compter une IA qui a les yeux hyper sensibles puisque dès que le bout de votre slip est dans l'ombre, les ennemis ne voient plus rien!
Ainsi, sans être injouable, The Lord of the Rings: Gollum est limité et son intérêt est assez pauvre. Techniquement daté avec un gameplay trop déterminé... Le pauvre hère doit compenser avec sa personnalité. Cela fonctionne un peu mais pas assez. Comme quoi, Sam avait raison en disant qu'il fallait se méfier de Gollum !