The Sorrowvirus - A Faceless Short Story 2022

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The Sorrowvirus - A Faceless Short Story

The Sorrowvirus : A Faceless Short Story - Mourir, Sorrowvirus, Recommencer

Libérez le jeune Wyatt d’une mort qui se répète à l'infini !

Il y a des jeux qui traitent des thèmes très durs, comme la mort, le suicide, la maladie ou encore la dépression. J’en ai testé quelques-uns, et il faut avouer que lorsque c’est bien raconté, on peut tomber sur des pépites. Je pense par exemple à What Remains of Edith Finch, ou Arise : A Simple Story, mais il y en a beaucoup d’autres. The Sorrowvirus : A Faceless Short Story est un titre qui traite la maladie en phase terminale, la mort et les tourments. En gros, ce n’est pas très joyeux.

J'espère qu'il vient pour me demander un autographe !

Dans cette histoire, on va suivre le parcours du jeune Wyatt Heyll qui est confronté à la maladie et aux cancers depuis son enfance. Alors qu’il était sur le point de mourir, ses parents désespérés lui donnent une étrange substance paranormale appelée Sorrowvirus. Cette dernière contamine l’âme et l’empêche de rejoindre l’au-delà. Du coup, Wyatt est au purgatoire où il peut guérir puis retourner dans le monde des vivants. Sauf que, à chaque fois que Wyatt est de retour, ses tumeurs reviennent plus rapidement et du coup, il est dans une boucle sans fin entre la vie et le purgatoire. Ses parents espèrent toujours trouver un remède mais malheureusement pendant ce temps, Wyatt doit subir ses tourments sans fin. L’objectif de Sorrowvirus : A Faceless Short Story consiste à guider Wyatt à travers ce purgatoire étrange et à le soulager de sa douleur et de ce destin tragique.

Oh des bougies !

Vous l’aurez compris, Sorrowvirus : A Faceless Short Story est un titre qui transpire la joie de vivre… Mais, le titre est bien fait et on a envie de parcourir ce monde et d’aller au bout de cette histoire qui propose quatre fins différentes. C’est un jeu d’horreur qui se joue comme un walking simulator des plus classiques. Il va falloir résoudre des petites énigmes, lire des documents et écouter des enregistrements audio. Il y a également pas mal de jump scare (d’où le côté horreur) avec des poupées qui prennent vie, des âmes qui ne semblent pas très sympas et des décors qui changent en temps réel. La narration est excellente, que ce soit par les écrits ou par le visuel. Il faut comprendre que le jeu se joue d’une traite sur une session de moins d’une heure. J’ai dit d’une traite, car il n’y a pas de sauvegarde lors d’un run dans le purgatoire. C’est un choix particulier mais vu que cela reste court, je n’ai pas trouvé ça gênant. Et une fois qu’on a fini une première fois le jeu, on va pouvoir enchaîner avec une autre boucle, dans le même purgatoire mais avec quelques variantes de narration et d’énigmes, et ainsi de suite jusqu’à réussir à trouver la bonne fin (sur les 4 disponibles).

Soirée naturiste ?

La direction artistique de Sorrowvirus : A Faceless Short Story est une réussite. Les environnements sont très jolis, l’ambiance est excellente et il y a un sentiment de malaise constant bien mis en scène dans les décors. Les jeux de lumière, le design des poupées, les messages écrits sur les murs, tout est là pour nous mettre mal à l’aise et nous sentir dans ce purgatoire qui donne envie de fuir. D’ailleurs, le level design est bien travaillé : il est courant d’arriver dans une salle sans porte et quand on se retourne, la salle a changé avec un chemin différent… ou alors avec une présence immobile qui se cachait dans notre dos. Les énigmes ne sont pas compliquées, vous n’allez pas vous arracher les cheveux. Il suffit de bien regarder les décors ou de lire les textes pour trouver des indices. La bande son est de bonne facture. Il y a un thème musical qui boucle mais qui est vraiment réussi. Du côté des bruitages, ils sont bons et les voix en anglais sont dans le ton. C’est un bon travail général sur la partie sonore. Côté gameplay, cela ne vole pas bien haut comme dans tout bon walking simulator du genre, mais au moins, c’est agréable à jouer.

Rien d'inquiétant ?

Pour conclure, Sorrowvirus : A Faceless Short Story est un bon titre, et il vous plaira sans aucun doute si vous aimez le genre. C’est classique, mais c’est bien fait. Et l’histoire, bien que courte, donne envie d’en savoir plus. Une belle surprise donc pour un sujet sensible.

The Sorrowvirus - A Faceless Short Story - Note XboxOrNot

74 /100
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  • Un bon travail sur l’ambiance
  • Techniquement propre
  • Bande son
  • Thème difficile mais bien traité

  • Il faut aimer rejouer plusieurs fois la même chose ou presque pour découvrir la vérité.
  • Notre barême en détail

The Sorrowvirus - A Faceless Short Story