Thea : The Awakening 2017

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Thea : The Awakening

Thea : The Awakening - Un réveil douloureux !

Un jeu avec des bonnes idées mais une réalisation étrange... Pour ne pas dire autre chose...

C’est bien connu, les jeux « rogue », c’est moi qui m’y colle. Je ne cherche pas à me plaindre plus que ça car le chef agite Tekken sous mon nez pour me motiver à jouer à Thea : the Awakening. Rien que le titre, ça peut être cool. Comme je sors d’Injustice 2, je pense aussitôt à la sœur d’Oliver Queen dans Arrow : Thea. Sauf qu’en deux écrans, je comprends que ce n’est rien de cela…

Père Castor, racontes nous une histoire !

Le monde va mal, ça change ! Sauf qu’ici, vous êtes un dieu sur le retour. Au départ, vous avez le choix entre la déesse mère ou le dieu des ténèbres. Cela change un peu la donne au niveau des bonus pour le bon peuple que l’on va manager. Car c’est ce ça qu’il s’agit : faire grandir nos adorateurs et donner l’inspiration divine à nos ouailles pour qu’elles s’organisent, se baladent, explorent et nous fassent gagner des niveaux (et débloquer d’autres dieux au passage). Dans l’idée, j’ai cru à Populous 2.0. Et j’étais content, je me voyais déjà envoyer mes éclairs sur les hordes ennemies, inonder les villages impies et d’autres trucs divins !

Un grand pouvoir divin : contrôler l'inventaire !

En fait… Rien de tout ça… Mon pouvoir des ténèbres boostent mes unités la nuit. Ouais et alors ? Bah alors, ce n’est pas très fun ! Mes actions sont proches du maire du village : j’envoie Sven bosser dans la forêt, Svetlana pêcher du poisson et éventuellement, je lance une expédition où Peter et Jack vont devoir également couper du bois et manger du jambon… Tout ça pour quelques lignes de dialogues insipides et pas grands choses d’excitant. Heureusement, il y a des combats !

Un combat... Epique ? Non, juste chiant !

Vous connaissez le jeu de carte Gwynt dans The Witcher ? Oui ? Ici, c’est pareil mais en moins technique, en moins fun et en plus obscur. Les menus qui expliquent étant aussi bien fait que le reste, j’ai eu envie de me foutre du collyre dans les yeux et de boire un whisky ou l’inverse… Bref, dans le genre pas fun… Du coup, j’ai laissé les combats en mode auto pour regarder le reste. Et là, c’est toujours aussi chiant. Nos villageois peuvent avoir faim dans un village qui regorge de bouffe. L’artisanat est rébarbatif et l’intérêt est limité. Bref, tout est fait pour calmer les ardeurs du joueur. Les menus continuent de s’acharner sur vous comme pour gonfler la durée de vie.

Donc en résumé, c’est bancal et le côté dieu est complètement zappé. Vous êtes le maire d’un village d’empoté qui peut mourir d’une écharde et être affamé devant une assiette pleine…

Question habitat, on a connu plus rigolo...

 

Thea : The Awakening - Note XboxOrNot

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  • Le côté : être un dieu
  • Idée de départ

  • Combats sans intérêts
  • Gestion loin d'être divine
  • Menus rudes
  • Notre barême en détail

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