Varney Lake 2023

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Varney Lake

Varney Lake - Souviens-toi l'été dernier !

L'été, des ados, un lac, tout va bien se passer !

Voici un petit jeu indé dont j'ai des choses à dire puisqu'il est la suite de Mothmen 1966 que j'avais bien apprécié (62). Nous retrouvons donc l'auteur Nico Saraintaris et l'artiste Fernando Martinez Ruppe pour ce second jeu dans le "Pixel Pulps". 

Tu vois la petite étoile là-bas ! 

Imaginez l'été, l'adolescence, un beau petit lac et l'année 1954 ! Si vous aimez les films d'horreur, vous allez me dire que Jason, Jacky ou une quelconque créature va débarquer pour tenter de vous tuer. C'est peut-être ce qui est arrivé à Jimmy, Doug et Christine. En tout cas, c'est ce que Lou Hill tente de découvrir en 1981 quand il interroge Jimmy et Christine pour connaître la vérité et ce qui a pu arriver à Doug. 

Ah Lou ! Ah Lee ! 

Lou est le binoclard, Monsieur je sais tout de Mothmen 1966. Ce lien entre les deux jeux n'est pas bloquant pour la compréhension mais les amateurs de Mothmen sauront qu'il se cache un truc surnaturel car Lou, c'est un peu le Mulder du pixel et vous verrez, pour le clin d'œil avec le précédent jeu, qui incarne sa Scully. Ici, nous partons dans le monde des vampires où nos ados vont rencontrer Liszt et devenir "son pote". Dans l'absolu, c'est mignon, mais on sera toujours sur le qui-vive grâce à l'ambiance caractéristique du studio avec ses musiques bien trouvées. Par contre, il faut admettre que en première intention, je n'ai pas tout compris ce qui arrivait à certains personnages comme l'état du "harceleur" à certains moments où encore le côté convenu et presque mièvre de la fin du jeu. 

Je connais un jeu avec de la pluie et des t-shirts !

Mais nous reconnaissons bien la patte de Mothmen dans la technique et le gameplay de Varney Lake. Ambiance, musique, tout est là et on vibre comme je l'ai évoqué. Du coup, est-ce que l'on tombe aussi sur les mêmes travers à savoir les mini-jeux ? Et bien oui ! Doug a toujours des idées de jeux aux règles parfois tordues et à jouer avec la maniabilité proposée, ça pique. On avait envie d'un mode "souris" pour déplacer les cartes plus aisément mais... Nan ! De plus, les mini-jeux servent assez peu l'histoire contrairement à Mothmen qui n'était pas parfait mais qui offrait un final épique qui nous impliquait davantage que dans Varney Lake où nous sommes davantage spectateur. 

La jeunesse avant les portables ! 

Côté durée de vie, il faut compter entre 45 minutes et 1 heure soit comme le premier épisode et on se dit que c'est comme un gros téléfilm X-Files ou Contes de la Crypte. Mais au moins, pas trop de temps morts et l'ambiance nous porte du début à la fin. Même si j'ai évoqué le côté un brin mièvre de la fin et avec une ouverture si grande que je me sens frustré de ne pas avoir davantage d'explication. 

Je savais que j'aurais dû aller avec les autres vampires dans un club au Mexique ! 

En résumé, Varney Lake est un titre sympathique mais nous sommes davantage spectateur dans une histoire sympa mais qui ne va pas réveiller les morts. De plus, les mini-jeux poussifs vont piquer les yeux. Du coup, même si Mothmen n'est pas obligatoire pour comprendre l'histoire, il faut admettre que l'intérêt pour Varney Lake et la sympathie qu'on lui porte tient pour beaucoup à l'appréciation que l'on aura eu pour Mothmen. 

Morbius ? 

 

Varney Lake - Note XboxOrNot

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  • Graphismes
  • Musiques
  • Ambiance

  • Mini-jeux
  • Mothmen aide beaucoup à l'appréciation générale du titre
  • Durée de vie
  • Notre barême en détail

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