W.A.R.P. Dans l'espace, personne ne vous entendra mourir !
Vous connaissez la chanson maintenant et cela vous montre bien que les surprises et les sorties en matière de JV, on en a... Du coup, sur certains jeux, on les découvre totalement en les testant. Au moins, il n'y a pas trop d'attente et d'espoir sur le jeu. Mon seul guide pour W.A.R.P. a été ce superbe pitch de Riggs : "cadeau : shoot'em up, enfin je crois. Cela sent le hit !! (non)". On peut dire que ça démarre fort !
Vous allez contrôler un vaisseau et devoir atteindre la sortie d'un niveau en évitant les murs, les ennemis et sans tomber en panne de carburant. Pour réussir, il faudra envoyer des coups de boost pour profiter de l'inertie du vaisseau et tirer au bon moment au travers des cents niveaux qui composent le jeu. Ah, j'oubliais, vous avez un temps limité histoire de vous foutre un peu plus de pression !
Le principe est simple et efficace mais le jeu l'est beaucoup moins. Il va falloir aimer être précis et recommencer de nombreuses fois car, pas de chance, parfois on a mis le mauvais coup de boost juste avant l'arrivée car on avait peur d'être trop court niveau temps ! Le genre de jeu qui peut être prenant et/ou qui va vous faire péter un câble par endroit si la patience n'est pas votre truc !
Le côté inertie du vaisseau est bien foutu mine de rien et s'il m'est arrivé de pester contre le jeu, mon vaisseau, la chanson de Jul qu'écoutait Jingoro, il faut admettre que lorsque l'on meurt dans W.A.R.P., c'est plutôt de notre faute.
Visuellement, par contre, rien de ouf, c'est du pixel un peu baveux qui n'a rien pour lui mais on va dire qu'au moins, W.A.R.P. a des niveaux lisibles ! Là, encore, je ne vais pas accuser le jeu de m'avoir caché un piège ou un truc derrière un pixel !
W.A.R.P. est un titre qui peut se finir vite si vous avez des doigts de fée et un self control au top ! Mais il demandera tout de même un peu de patience et de doigté aux autres, tout en ayant un emballage qui peut rebuter un peu.