White Day: A Labyrinth Named School Un jeu de 2001, remaké en 2015 qui débarque sur Xbox en 2022 : voilà le destin de White Day: A Labyrinth Named School.
White Day: A Labyrinth Named School est un titre qui aura mis le temps à débarquer sur nos consoles Xbox. A la base, ce survival horror coréen est sorti en 2001, puis un remake l'a remis au goût du jour en 2015. On l'a vu débarqué ensuite en Frane sur mobile, sur PC, et PS4... J'y avais joué d'ailleurs sur PS4. Et enfin, le voici sur Xbox. Il était temps ! C'est sans doute pour préparer le terrain de la suite tant attendue, White Day 2 : The Flowers Tell Lies, mais ce n'est pas le sujet du jour.
L'histoire de White Day: A Labyrinth Named School se passe en 2001, la veille du White Day, la fête lors de laquelle on s'offre des cadeaux. On incarne Lee Hee-Min, un étudiant qui n’a été transféré que récemment au lycée Yeondu. Mais ce petit gars a déjà le coup de foudre pour la nana la plus populaire du bahut : Han So-Young. Du coup, il décide de se faufiler en pleine nuit dans l'école afin de laisser un journal oublié par sa belle avec en cadeau, une boite de bonbons. Bien entendu, on va vite se rendre compte que le coin est barré, et notre gugusse va se retrouver piégé dans l'enceinte de l'école en essayant de survivre à tout un tas d'esprits malveillants.
En gros, dans ce titre, il va falloir survivre et explorer. Il va falloir fouiller tout partout, et on peut globalement seulement marcher, courir et se cacher. L'ambiance est plutôt malsaine. On va rencontrer des personnages, la plupart du temps des élèves, et ce sera l'occasion de découvrir des dialogues barbants. Entre deux moments de parlottes, on va avoir le droit à des moments plus stressants : il y a pleins d'esprits qui veulent votre peau et qui ont la mauvaise habitude de ce planquer un peu n'importe où dans le niveau. Il y a pas mal de type de fantômes, c'est sympa, mais le truc relou du jeu, c'est la présence des concierges. Si un des gardiens possédés nous voit, c'est foutu : il va nous pourchasser pour nous frapper à mort avec une batte comme l'alien à la fin de Signes. L'exploration devient alors très frustrante. On est là pour se balader, sauf qu'on doit passer notre temps à marcher baisser pour ne pas se faire voir par un concierge qui traine. Au lieu de flipper, on a envie de pioncer.
Techniquement, White Day: A Labyrinth Named School est un jeu dans son jus. C'est franchement daté. On est dans un survival horror à tendance walking simulator en vue FPS qui propose des graphismes ternes et des modélisations très limitées. L'ambiance est malsaine, oui, mais le jeu n'est pas flippant pour autant. On fait beaucoup mieux de nos jours dans le genre. Ce n'est pas flippant, et l'exploration est plombée... Bref, l'intérêt est bancal. La bande sonore est plutôt bonne par contre : la musique et les bruitages font le job. Enfin, et c'est une bonne chose, il y a plusieurs niveaux de difficulté, cela permet d'ajuster un peu le délire pour tenter d'apprécier un peu mieux l'aventure. Mais les concierges sont toujours chiants quand même.
White Day: A Labyrinth Named School est un titre qui sort bien trop tard sur Xbox. Et même sans cela, c'est un titre franchement bof, qui ne fait pas peur et qui n'est pas agréable à explorer. Le jeu le plus flippant de 2001, peut-être, mais il a perdu 20 ans dans une faille temporelle pour débarquer sur notre store.