WRC 8 WRC fait sa rentrée. J’ai l’impression de dire ça tous les ans, mais c’est un peu la vérité.
Je le dis et je le répète, je ne suis plus un grand amateur de jeux de rallye. Plus les années passent, et plus les jeux du genre veulent surfer sur le côté « réaliste » et « simulation » alors que moi, j’ai toujours aimé le côté arcade du rallye : on glisse dans les virages comme un bourrin et on s’amuse. D’ailleurs WRC 8 accentue ce côté simulation cette année encore, j’ai donc encore fait des spéciales de merde avec des malus de pénalité à n’en plus finir. D’un côté je sortais du test de Wreckfest, j’ai une excuse…
WRC 8, c’est donc le jeu officiel du championnat WRC et c’est toujours développé par Kylotonn depuis quelques opus. Par rapport à WRC 7, le titre propose des graphismes plus soignés, un mode de carrière plus étoffé, et un contenu qui suit l’actualité WRC. Après, je ne vais crier à la révolution. C’est un peu plus joli graphiquement mais je trouve toujours que la modélisation des voitures n’est pas transcendante par exemple. La bande son n’est pas folichonne non plus, avec un co-pilote qui est plus énervant qu’autre chose et des bruitages pas terribles.
Le mode carrière est plus travaillé cette année, avec une gestion plus poussée de l’équipe, histoire de vouloir jouer encore et encore pour se développer. Mais cela manque de peps à mes yeux, et malgré le contenu qui grossit, l’ennui prédomine. On s’en fiche un peu d’employer des mecs pour améliorer notre team, nous ce qu’on veut c’est piloter sur des spéciales sympas. WRC 8 en propose pas mal, en solo ou en multi, et les amateurs y trouveront leur compte. Le jeu est maniable, même si je trouve que l’équilibrage du poids des bagnoles n’aide pas à contrôler facilement notre trajectoire à la manette. J’ai l’impression parfois de piloter un bateau qui tangue.
WRC 8 est dans la continuité des autres opus. Il fait le taf, mais il ne transcende pas la licence pour autant. Après, il trouvera son public j’en suis persuadé, mais je n’ai pas pris de plaisir personnellement à y jouer.