Banishers: Ghosts of New Eden Si les Ghostbusters ont eu des ancêtres, ils sont sûrement ici !
Focus allié avec DON’T NOD, cela me rappelle Vampyr que j'avais apprécié (ici) ou Tell Me Why que Riggs avait grandement apprécié (ici). Bref, de quoi être intrigué et motivé pour se lancer dans l'aventure proposée par Banishers: Ghosts of New Eden. Donc trêve de bavardages et allons rejoindre...
... Antea et Red, deux "banishers" qui ont pris le bateau pour les États-Unis d'Amérique pour voir Charles, votre poto et mentor d'Antea à New Eden au 17ème siècle. Ce n'est pas pour une visite de courtoisie car, en plus de la lettre de Charlie, vous comprenez en arrivant que le village est la proie d'un ennemi puissant. Le tuto vous place d'abord dans le rôle d'Antea puis vous contrôlerez Red dans la dernière partie du tutoriel. On s'en doute avec les trailers donc voici le pitch : l'ennemi puissant est un esprit redoutable, un cauchemar, qui a ruiné l'ambiance de la région, buté Charles et... Antea ! Red est balancé d'une falaise et laissé pour mort ! Red doit donc revenir stopper le cauchemar mais il n'est pas seul car le fantôme d'Antea vous accompagnera.
En effet, les banishers voient les fantômes et autres esprits. Si certains esprits se calment à coup d'épée dans la tronche et sont vindicatifs (comme en témoignent les cicatrices de Red), les fantômes pourront être banni ou promis à une ascension plus calme mais plus difficile à lancer car il faut convaincre le fantôme de partir. Un peu comme convaincre Jaded de rendre un test ou le chien de Théo de laisser les coussins tranquilles.
Une ambiance qui n'est pas sans rappeler The Witcher avec son côté enquête, lutte contre des forces puissantes, son côté sombre et l'humanité des personnages... Bref, Banishers: Ghosts of New Eden pose un cadre puissant qui font que l'on vibre avec les héros. La relation Red/Antea est très belle et on sent toute la mélancolie qui peut se saisir d'eux ou encore leur sens du devoir malgré les obstacles et les peines.
Les doublages ou encore les cinématiques sont d'ailleurs deux gros points forts du jeu. Alors, on remarquera quand même que visuellement, même si c'est sympa, les décors ne sont pas toujours vivants, qu'ils dénotent un peu en terme de finition ou encore que les ennemis sont souvent les mêmes mais la narration nous entraîne facilement et gommera les limitations techniques du titre.
Nous aurons pour le gameplay, des phases d'enquête où il faut parler à untel, trouver cela et choisir comment résoudre tel ou tel situation. Les récompenses seront des éléments pour aider Red et Antea de différentes façons. Même s'il faut dire que le développement de Red est assez direct. Tout comme le développement de l'intrigue qui finalement nous entraîne d'un lieu à l'autre. Nous ne sommes pas dans un open world mais dans des zones plus ou moins explorables et le moins étant souvent de la partie. Mais cela nous garde dans l'ambiance et dans l'urgence de la trame principale.
Surtout que nous aurons régulièrement des combats pour nous occuper. Un système classique de baston avec coups rapides, forts, esquives ou tirs de loin ou encore garde et parade dans une façon de faire un peu rigide mais facile à comprendre. Rien de révolutionnaire mais suffisamment plaisante pour que l'on joue. Mais on ne reste pas sur Banishers: Ghosts of New Eden pour son gameplay.
Clairement, c'est pour son ambiance que l'on a envie de suivre Red et Antea. C'est également pour la découverte des intrigues, des fantômes ou encore le son du vent dans les arbres. Bref, un emballage classique mais qui cache une ambiance puissante.