Kingdom Eighties Un camp d'été dans les années 80's, ça ressemble souvent à un scénario de film d'horreur !
Raw Fury veut nous plonger dans les 80's avec Kingdom Eighties. Rien qu'avec le titre et l'image du jeu, on sent le truc. Même Riggs, a senti le truc : "je ne sais plus si tu as fait d'anciens épisodes. A voir. On dirait un univers à la Stranger Thing". Dans sa phrase, on voit que j'ai joué à d'autres jeux de l'éditeur, les fameux Kingdom ! Des jeux de gestion intéressants mais qui manquait d'un petit quelque chose (voir ici).
Dans Kingdom Eighties, on a le même principe de jeu mais appliqué à une ambiance 80's ! Nous incarnons un gamin à bicyclette qui est "prisonnier" de son camp d'été qui est cerné par des bestioles issues d'un portail dimensionnel ! Il faut donc pouvoir s'échapper et pour cela retrouver notre canot qui s'est fait piqué par les bestioles. Pour vaincre ces bestioles, je vais donc transformer le camp en base de défense et recruter quelques gamins hauts en couleurs comme la Bricoleuse ou le Champion !
Sur l'idée, on se dit pourquoi pas, mais en vrai, notre héros est un gamin qui va obliger d'autres gamins à taffer pour lui moyennant une pièce d'or ou deux et s'entourer d'autres gamins charismatiques qu'il va payer pour qu'ils bougent leur cul car visiblement, cela ne les dérange pas de glander entourés de bestioles bizarres qui veulent leur mort ! Si l'on dépasse ce constat, on retrouve le schéma de Kingdom avec l'agrandissement du camp, un brin d'exploration et tout le toutim.
Sur le principe, pourquoi pas mais dans les faits Kingdom Eighties est super soporifique. La faute à une production ou une obtention des ressources au compte goutte qui fait que l'on attend, cherche avec l'énergie du désespoir une pièce comme un Jingoro devant un Flipper Samantha Fox ! L'exploration avec son côté monde tout plat en 2D ne vient pas nous aider à être dans le fun. Surtout que notre héros a tendance à manquer de souffle alors on se retrouve à pédaler à deux à l'heure...
Visuellement, Kingdom Eighties est plus sympa que ses aînés avec en prime quelques cinématiques qui nous plongent dans l'ambiance. C'est net, c'est sympa et j'ai apprécié les reflets sur le lac mais cela ne suffit pas à faire passer le gout du gameplay.
Ainsi, Kingdom Eighties est agréable à regarder avec un cadre sympa mais il est arrêté dans son élan par un gameplay un peu pantouflard qui va en endormir plus d'un !
