TEKKEN 8 Get ready for the next battle ! Battle ! Battle ! Battle !
Après avoir poncé la démo (ici), me voici enfin sur la suite tant attendue de Tekken. Il faut dire que malgré les DLC en pagaille, Tekken 7 date de 2017 et même si le jeu est un grand kiff que l'on aime depuis sa sortie (rappelez vous, c'était là), la perspective d'une suite faisait saliver. L'an passé, on a eu le droit aux "rois" de la 2D avec Street Fighter VI (ici by le fougueux Jingoro) et Mortal Kombat 1 (by moi). Maintenant que la 2D est passée, place à la baston en 3D et dans ce secteur, comment ne pas parler de mon chouchou (et de mon chouchou de la baston tout court) : TEKKEN ! Allez, on essuie la bave et on se lance.
TEKKEN 8 a un mode histoire et c'est courant dans les jeux de baston. Ici, aussi, on sort le sceau de pop-corn et on profite pour savoir qui de Kazuya ou de Jin va pisser le plus loin. Je caricature mais je suis fan. Grosse baston, explosions et autres, on a de quoi faire. Si vous avez vu les trailers et autres, vous savez que l'aimée de Kazuya (et maman de Jin) va faire parler d'elle et aussi faire parler ses poings. Donc on continue le côté soap opera de la saga et pourquoi pas. Je peux toujours râler en disant que je m'en fiche un peu car après tout, la tension entre le père et le fils est déjà bien tendue et que Jun a Asuka pour reprendre le "style" de combat. Mais bon, on sort le pop corn et on tabasse au travers de ce mode où tout le monde se fout joyeusement sur la tronche avec Kazuya, le "Devil Gene", Jin et la mystérieuse Reina en ligne de mire (et toujours un tournoi d'organisé sinon, ce ne serait pas drôle). Ce mode scénario va nous occuper 2 ou 3 heures (1h de plus pour les histoires de personnages) avec Kazuya qui va déclarer un nouveau tournoi, chaque nation envoie ses champions et au milieu de tout ça Jin doit maîtriser ses pouvoirs. On aura donc du dialogue, de la baston et Reina sera la petite nouvelle mystérieuse qui maîtrise le style de feu Heihachi. Ce qui m'a amusé, c'est de voir tout le monde parler dans sa langue d'origine tout en comprenant ce que raconte les autres (on reviendra sur Victor plus tard dans l'article). De plus, nous aurons une palanquée de personnages à contrôler au travers de ce mode scénario. En prime, les histoires de personnages auront un côté sympa avec 5 combats par perso pour leur donner un peu plus la vedette et leur donner une petite cinématique perso avec régulièrement de l'humour et de l'auto-dérision.
Et puis, ça pose le décor ! Ensuite, on retrouve les modes arcades contre l'ordi que l'on kiffe dont mon préféré, le mode "trésor". Une bonne occasion de me faire des trips avec mes personnages préférés mais je reviendrai sur le casting plus tard dans l'article. Pour se préparer au online, on a un mode arcade quest où notre avatar digne d'un avatar Xbox, doit devenir le maître de l'esport sur Tekken. Une bonne introduction au hub du mode online pour les amateurs de ce genre. Pour ma part, j'apprécie le geste mais ce n'est pas ma tasse de thé et le côté un peu niais de l'ensemble ne m'a pas transcendé. Quitte à faire le mariole j'ai préféré le Tekken Ball, la version baston du volley de plage.
En tout cas, il faut dire que TEKKEN 8 sait mettre l'eau à la bouche que l'on aime jouer offline ou online. Techniquement, on sent le changement depuis 2017 avec des effets à gogo, des animations qui envoient et la musique toujours à fond les ballons. J'ai été un gros fanboy quand j'ai vu les cheveux de Hwoarang sous la pluie et le vent ! En ce qui concerne, le gameplay, comme dit lors de la démo, nous allons favoriser l'attaque avec notamment sa jauge heat pour mettre le feu et surtout la pression à l'adversaire. Les coups suivi d'un dash ou encore les combo de la muerte quand on est dans le rouge. La jouer trop en défense, c'est souvent l'assurance d'être mené et de faire une erreur. Il faut plutôt reprendre la main dès qu'on peut et maintenir la pression. Pour cela, j'ai apprécié ce côté assez bien foutu de combinaison de coups où l'on ne fait pas que balancer du 10 hits. Le "juggling" à la Tekken à un côté plus libre et les mouvements de base des persos sont mieux pensés, plus instinctif et chaque personnage a un certain charme. Depuis le temps que j'attendais ça pour Jin ! Il a enfin sorti son balai de son c...
En parlant du casting, il y a 32 personnages à la sortie, ce qui est plus qu'honorable. On retrouve certains OG comme Paul, Law, Nina ou King mais également Hwoarang, mon chouchou depuis Tekken 3. Certains personnages DLC du Tekken 7 sont maintenant là de base comme Leroy Smith que j'apprécie toujours autant ou encore Zafina qui a retrouvé le chemin du casting de base. Raven est également de retour après avoir laissé la place à Ms.Raven dans le 7. Le Wesley Snipes du jeu est donc dans la place ! On perd certains persos comme Josie (sniff) ou Lucky Chloé (tant mieux) ou Girgas (tant mieux aussi) mais je perds Katarina et ses coups de pieds.
J'aurais pu m'attendre à retrouver la savate dans le nouveau personnage : Victor Chevalier, un agent spécial français doublé par Vincent Cassel. Mais à la place, il se bat avec une épée, un flingue et des couteaux... SU-PER ! Sérieusement, si je veux des épéistes, je vais sur Soul Calibur. Je tolère déjà Yoshimitsu alors n'abusez pas ! Bon... J'avoue que Victor a des combos rigolos mais quand même ! On a aussi un personnage "dansant" tout en esquive Azucena qui donne envie de la baffer tellement elle semble vous narguer mais c'est exactement ce qu'elle attend pour vous contrer et mine de rien, j'ai apprécié certains de ses enchaînements de pieds. La famille Mishima s'agrandit également avec Reina, une petite nouvelle qui serait donc la sœur de Kazuya (et de Lars)... Quand je vous disais qu'on était dans un soap opera ! Un personnage qui envoie du lourd mais qui a aussi un système de "pas" rappelant le Tai Do et qui m'a sorti d'affaire plus d'une fois. Il vous manque un perso fétiche ? C'est possible même s'il faut avouer qu'on a de quoi faire et que les amateurs de tout bord seront contents : des ours, des ninjas, des poseurs, des combattants plus classiques mais incontournables... Donc, même si je peste sur Panda ou Claudio, j'ai Lee ou Hwoarang ou encore Jin et Paul pour me contenter.
Mais Tekken, c'est aussi de la personnalisation car si certains looks laissent songeur comme la coupe de cheveux de Paul, vous pouvez vous faire plaisir en changeant tout ça. Encore plus poussé que dans les précédents opus, on peut se lâcher de façon plus libre. Regardez un peu sur le net, vous trouverez des Goku, des Ryu, des Mario, Sanji, Tifa, Jotaro, Leon Kennedy ou encore Bayonetta ! Bref, de quoi ajuster vos personnages préférés à vos goûts pour encore plus de plaisir.
La version Ultimate "potatoes" amènera son lot de costumes spéciaux tout en or ainsi que des éléments de personnalisation d'avatar pour ressembler à Kazuya ou Jin. De quoi frimer mais le top de cette édition vient du pass de combattant année 1 qui inclura 4 combattants dont le premier a été révélé : Eddie Gordo. Notre pratiquant de Capoeira de légende a été écarté du casting principal pour être LE gros argument de vente du pass. Il faut dire qu'avec un personnage aussi amusant et stylé, on a envie d'acheter le pass directement sans se poser de question sur les prochains combattants.
Tekken 8 frappe donc très fort et semble balayer tous souvenirs des autres licences. On peut dire que l'année commence bien !