Ghostrunner 2 Le cyberninja est de retour pour rouler des mécaniques !
Ghostrunner est un jeu que l'on aime bien ave Riggs même s'il faut avouer que nous ne sommes pas les meilleurs joueurs de la planète. Autant, moi, j'ai des fous rires tellement ma mort peut sembler ridicule ou que j'en appelle à la VAR pour contester autant Riggs dirait : "J'adore le titre mais trop nerveux pour moi je vais casser une manette. Mais les nouvelles phases à moto ont l'air cool". Et pour Riggs, les manettes, c'est une grande histoire d'amour. Il paraît même qu'il a une manette dédicacée par le Spartan (sûrement Redge avec son casque...).
Bref, me revoici dans Ghostrunner 2 et je suis au taquet car j'avais mis 71 pour le 1er en version Xbox One et 72 pour ses versions améliorées et DLC. Si vous avez dormi lors de la sortie du premier titre, un petit résumé est disponible dans le jeu et pour ceux qui suivent, on va incarner Jack. Et Jack, il est agile, il a un sabre, il a la classe et du coup, il va aller au-delà de la fameuse tour Dharma vu dans l'épisode précédent pour aller choper des techno-ninjas encore plus énervés que Sektor et qui veulent juste profiter du vide laissé par les évènements du premier jeu pour prendre le powa ! Bon, Jacky et ses potes ne l'entendent pas de cette oreille et c'est le début de la folie au sabre ! Question histoire, c'est simple et efficace car nous devons surtout aller d'un point A à un point B sans trop mourir. Mais il faut avouer que l'univers de Ghostrunner est super sympa avec son côté cyberpunk et ses sabres à gogo. Cela me rappelle un peu mon personnage dans Cyberpunk 2077 car me battre au sabre, c'était mon dada.
Sauf qu'ici, je n'ai pas de flingue, pas de mode facile et que je suis là pour faire du parkour en sabrant. Certes, j'ai la possibilité de choisir différents chemins pour vider ou compléter une zone mais on reste sur le schéma : une zone, un couloir, une zone... Une recette simple pour un jeu qui ne l'est pas forcément. Ghostrunner 2 est dans la même veine que son aîné : un jeu où l'on meurt en une balle ! Le seul avantage, c'est que la réciproque est vraie pour les ennemis de base. Les boss par contre... Ce sera une autre paire de manche et il ne faudra pas en être un !
Courir, sauter, glisser, esquiver, sabrer ou même piloter une moto, tout cela se fait avec aisance. C'est aussi pour cela que je rigole autant devant mes échecs. Je ne peux pas accuser le jeu. Et plutôt qu'une mauvaise foi, j'accepte mon échec avec le sourire. Pour vous donner une autre d'idée, il devait y avoir 50 ennemis dans le chapitre tuto du jeu et j'ai dû mourir 50 fois ! Un super ratio même si mes morts étaient pour certaines dues à ma capacité de louper une plateforme. Et là encore, Ghostrunner 2 fait bien le boulot car si je ne suis pas fan de cette fonction dans les jeux à la première personne, je dois dire qu'ici, le job est bien fait.
Cependant, on verra que chaque niveau est aussi dessiné pour que l'on ait une chorégraphie à plus ou moins suivre. Différents chemins mais une grande danse de morts et de saltos à respecter pour finir avec brio. En tout cas, si vous voulez briller et être "opti de ouf" pour les classements. Car une fois le jeu fini, ce sera votre principal but. Nous sommes dans un jeu assez direct. Même si selon vos performances, entre 7 et 14 heures de jeu seront nécessaires.
Mais cela sera une balade agréable car Ghostrunner 2 est un jeu agréable à l'œil. Certes, le décor n'a pas beaucoup d'interactions, nous n'avons pas de révolution entre l'épisode précédent et celui-ci mais il est joli et les impressions de vitesse sont bien faites. A pied, c'est déjà rock & roll mais en moto, on aura presque le gout du moustique entre les dents par endroit. Pour la partie sabre, c'est toujours sympa même si sur certains passages, on tranche presque par réflexe et qu'il n'est pas toujours aisé d'avoir une bonne appréciation de la longueur de son arme mais, je vous l'accorde, je chipote !
Pour les fanboys, vous avez diverses éditions avec notamment la plus complète, l'édition Brutale qui vient avec des trucs esthétiques et un Pass saisonnier. Et oui, Ghostrunner 2 cède aussi à l'appel des sirènes du Pass et on se dit que l'on aurait peut-être eu plus de folie, de gameplay, de finesse/nouveautés graphiques sans cela mais c'est un débat sans fin auquel nous n'aurons pas forcément de réponse.
En tout cas, Ghostrunner 2 est dans la veine de son ainé : toujours aussi sympathique avec son ambiance cyber-ninja. Nous sommes dans la continuité, on appréciera de voir Jack dans ses nouvelles œuvres.